Les Brêves de l’Indicateur Du Renouveau du 05/11/2014

Le président de la République IBK, le président de la Cour suprême Nouhoum Tapily ou encore le rapporteur  et  le procureur général n’ont fait allusion à aucun de ces sujets.

JUSTICE : Les lettres à l’origine de l’arrestation de la direction des Domaines de Koulikoro

Ce sont les correspondances  N°794 / PM-CAB et N°0068/MDEAFP – DNDC, respectivement envoyées par le Premier ministre au ministre des Domaines et par la directrice nationale des Domaines qui seraient à l’origine de l’arrestation de  la directrice régionale de Koulikoro.

L’objet officiel de ces  correspondances est la vérification de l’attribution de parcelles de terrain dans le cercle de Kati par le Préfet, le Sous- Préfet de Kalanbacoro, le Maire de Kati,  et  le recouvrement des recettes domaniales par la direction régionale des Domaines et du Cadastre de Koulikoro.

Mara s’est plutôt  référé au  rapport 2011 du Bureau du Vérificateur Général pour inviter le ministre des Domaines à veiller à la mise en œuvre des recommandations. Il s’agit de prendre attache avec le ministre de la Justice pour les poursuites judiciaires notamment contre la directrice régionale de Koulikoro et à lui rendre fidèlement compte.

NORD DU MALI : Les rebelles arrêtés en transfert vers Bamako

L’armée malienne a eu un accrochage dimanche vers la mi-journée avec les combattants d’un groupe armé. Selon des sources militaires, les affrontements ont eu lieu à Boulkessi dans la région de Gao et se sont soldés par un bilan d’un mort du côté du groupe armé. Une vingtaine de combattants ont été faits prisonniers.

L’armée, après un premier interrogatoire, a pris des dispositions pour transférer ces prisonniers du théâtre des opérations à Bamako. Nos sources militaires ne donnent pas de précision sur l’identité du groupe armé auquel appartiennent les prisonniers.

GESTION PUBLIQUE : Les comptables publics dans l’illégalité

Selon nos confrères Le Républicain, le débat public organisé le 28 octobre 2014 par le Groupe de Suivi Budgétaire sur le rapport 2012 de la Section des Comptes de la Cour suprême a été une occasion pour les responsables de cette institution de lever un coin du voile sur les modes de son fonctionnement et ses moyens de répression de la corruption. Au-delà, le président de l’organe de contrôle a tenu à partager le contenu de son rapport 2012. En effet, il ressort de ce document qu’aucun contrôle de gestion de la comptabilité publique n’a été effectué en République du Mali de 1960 à nos jours. «C’est donc dire qu’aucun comptable public n’a été déchargé de sa gestion », précise M Goïta. Et encore pire, les garanties constituées par les comptables publics dont certains sont décédés, restent bloquées tant qu’ils n’obtiennent pas quitus de leur gestion.

Mieux encore, à ce jour, certains comptables publics notamment ceux des établissements publics nationaux, des administrations financières (impôts) et ceux des budgets annexes (Entrepôts) n’ont pas prêté serment. De ce fait, ils agissent dans l’illégalité et peuvent être considérés comme des comptables de fait au regard de la réglementation.

ELECTION DU DIRECTEUR DE L’OMS POUR L’AFRIQUE : Notre compatriote, le Dr Fatoumata Nafo Traoré, face à 4 adversaires

Cinq prétendants, notamment quatre femmes et un homme, se disputent le poste du directeur régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’ Afrique, dont le scrutin se déroulera mercredi prochain à Cotonou. Le scrutin se tiendra au cours des travaux de la 64ème session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique à Cotonou.

Les cinq candidats sont notre compatriote , le Dr Fatoumata Nafo Traoré, ancienne ministre de la Santé, le ministre béninois de la Santé, le Prof Dorothée Kindé Akoko Gazard; le Prof Thérèse N’Dri Yoman de la Côte d’Ivoire et le Congolais Dr Jean-Marie Okwo-Bele, responsable du programme mondial des vaccins et vaccinations au siège de l’Oms à Genève et celle du Botswanaise; et Dr Matshidiso Moeti, actuellement directeur de la Gestion du Programme par intérim du Bureau Afrique de l’OMS.
DEBACLE DE KIDAL DU 21 MAI : Le PM bientôt entendu par les députés

Selon nos confrères de L’Indépendant, l’ancien ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, a été entendu à huis clos, le jeudi 30 octobre à l’Hémicycle, par la Commission parlementaire d’enquête sur les événements de Kidal dirigée par le député de Nara, le Général de police à la retraite Niamé Kéita. S’appuyant sur un élément sonore, il a imputé la responsabilité de l’opération au premier ministre Moussa Mara. Celui-ci devrait s’expliquer dans les prochains jours.

La Commission parlementaire d’enquête, mise en place pour établir la vérité sur les affrontements meurtriers des 17 et 21 mai 2014 à Kidal suite à la visite que le Premier ministre y a effectuée poursuit ses investigations

Source: L’ Indicateur Du Renouveau 2014-11-05 23:50:20