Le Syneb paralyse les établissements scolaires

Le Syndicat national de l’éducation de base, Syneb, observe depuis ce mercredi trois jours d’arrêt de travail. Dans une correspondance adressée aux ministres du Travail, de l’Education, et des Collectivités, l’organisation syndicale proteste contre la non satisfaction des sept revendications soumises au gouvernement.

Les grévistes réclament la relecture de la loi n°09-035 du 1er août 2009 déterminant les conditions d’intégration des contractuels de l’administration dans les fonctions publiques de l’Etat et des Collectivités, le payement immédiat de tous les arriérés liés à la hiérarchisation et aux reclassements, la mise à jour des sessions de reclassement et de hiérarchisation.

Aussi, le Syneb revendique l’application immédiate de la lettre n°11-0028 MEALN/DRH-DRSI relative au payement régulier des allocations familiales, la correction des arrêts d’intégration et l’accélération du processus d’intégration à la Fonction publique de l’Etat.

Autres revendications du syndicat, la cessation immédiate des retenues sur les salaires au titre de l’Assurance maladie obligatoire (Amo) et le reversement des arriérés dus jusqu’à ce qu’un consensus soit trouvé autour de la question, et enfin le paiement immédiat des salaires des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales recrutés au titre de l’année scolaire 2010-2011 dans les localités où le retard demeure.

Au premier jour de cette grève, l’on peut dire que le mot d’ordre a été largement suivi par les membres. Car dans plusieurs établissements, les cours ont été fortement perturbés. C’est le cas, entre autres, aux groupes scolaires de Niomirambougou, Plateau, Dar-Salam, Samé, etc. de l’Académie de la rive gauche du district.

Avec ce nouveau mouvement de grève, le ministre de tutelle, Salikou Sanogo fait face à sa première épreuve après la formation du gouvernement de Mme Cissé Marima Kaïdama Sidibé.

Issa Fakaba Sissoko

L’ Indicateur Renouveau 29/04/2011