En vue de lutter contre l’injustice, l’exclusion, le népotisme, le clientélisme et la gabegie, le syndicat national des travailleurs des douanes (SNTD ) a organisé, le samedi 5 janvier 2019 au siège de la CSTM de Bamako, une conférence de presse pour demander une amélioration des conditions de vie et de travail des douanes maliens. La conférence a été animée par Issiaka Kaboré, secrétaire général du SNTD.
Il avait à ses côtés Ascofaré Alassane, secrétaire général adjoint, Mme Coulibaly Fatoumata Macalou, trésorière du SNTD, Abdoulaye Koné, secrétaire aux revendications ainsi que plusieurs autres membres du bureau de SNDT. Dans son introduction Issiaka Kaboré a fait savoir que toutes les démarches menées par son bureau après des autorités de tutelle sont restées vaines.
C’est pourquoi, dit-il, le SNTD a organisé cette conférence pour informer l’opinion nationale et internationale la situation dans laquelle, ils travaillent. Il a rappeler que le SNTD a toujours lutté contre l’injustice, l’exclusion, le népotisme, le clientélisme et la gabegie. Aux dires de M. Kaboré, dans leurs revendications, il met en priorité l’amélioration des conditions de vie et de travail des douanes maliens qui demeurent à ce jour très mal payés par rapport à leurs collègues de la sous régions.
A ce titre, dit-il, un changement de comportement des autorités du Mali est impératif. Ceci, explique M. Kaboré, passe par l’instauration et la mise en oeuvre d’un système adéquat de gestion des ressources humaines dont l’application du plan de carrière de l’administration des douanes existant depuis 2013.
Le secrétaire général a poursuivi en signalant qu’à la sortie du dernier congrès ordinaire, le bureau national entrant a aussitôt déposé son cahier de doléances sur la table du gouvernement et une copie a été remise à la Direction générale des douanes. M. Kaboré a déploré que de nos jours, l’ouverture des négociations tant attendues autour dudit cahier reste sans suite. Ce cahier de doléances comprend 15 points.
Il s’agit entre autres : instauration d’un statut autonome de l’administration des douanes du Mali; l’amélioration du plan de carrière des travailleurs des douanes ; relèvement du niveau de la prime de fonction à 150 000f CFA; éviter des mutations des agents pendant l’année scolaire ; assurer la protection des agents des douanes dans l’exercice de leur fonction et création d’une école nationale des douanes.
La Rédaction
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