L’Assemblée générale du SYNTEL, tenue le jeudi 7 juillet 2011, a enregistré la présence de presque tous ses membres. Tout simplement parce que plusieurs sujets inscrits à l’Ordre du jour avaient suscité cette importante mobilisation. Aussi, le Secrétaire général ne s’est-il pas attardé sur le compte-rendu de la dernière Assemblée générale. Il a aussitôt ouvert les débats sur la participation des travailleurs dans le capital de SOTELMA et a confié à ses camarades qu’une correspondance avait déjà été envoyée à la Direction générale de la Sotelma et que les négociations étaient en bonne voie.
Par rapport à l’AMO, autre sujet d’actualité, Daouda Traoré a été on ne peut plus clair: «on va quitter l’AMO avec la manière. Les demandes de non adhésion à l’AMO de tous les travailleurs entraînent automatiquement sa suspension. A partir d’aujourd’hui, l’AMO n’est plus d’actualité à la SOTELMA» a-t-il affirmé.
Il a ensuite annoncé l’entrée en vigueur d’une assurance complète au niveau de la boîte. Celle-ci, selon lui, concernera toute la famille du travailleur et seule l’évacuation ne s’appliquera qu’aux seuls collaborateurs. D’autre part, chaque employé de la boîte est désormais assuré à hauteur de 20 millions de FCFA et l’hospitalisation prise en charge jusqu’à 30 000 FCFA par jour. Un salarié a d’ailleurs déjà été évacué, accompagné de son frère et du médecin de la SOTELMA.
Parlant des habitats sociaux, Daouda Traoré a expliqué que le seul point de blocage se trouvait dorénavant au niveau des banques. Avant d’ajouter : «plusieurs entreprises nous ont déjà démarchés». Il a ensuite abordé le problème du foncier, indiqué qu’un certain nombre de sites avaient déjà été réservés aux travailleurs de SOTELMA et parlé des difficultés avec la société immobilière et aussi du contentieux avec l’ancien Bureau du SYNTEL relatif au foncier.
Pour terminer, Daouda Traoré a soulevé le problème du Directeur des Ressources Humaines qui, selon la décision prise lors de la dernière Assemblée générale, ne représente plus les travailleurs de SOTELMA et, surtout, les incohérences observées dans le traitement des salaires.
Pierre Fo’o Medjo
Le 22 Septembre 2011
