Le Ministre de la Défense à la remise de drones de combat à l’armée de l’Air à Gao: « Tant que les Maliens ne sont pas en paix nous  ne pouvons dormir tranquillement »

Modèle du drone Bayraktar TB2

Pour clôturer sa visite de travail à Gao, le ministre de la Défense et des anciens Combattants, le colonel Sadio Camara a accordé une interview aux médias présents. Au cours de cette interview, le ministre a insisté sur la nécessité de renforcer les Forces armées maliennes en équipements et autres matériels de guerre afin de faire face aux défis sécuritaires. 

« Nous sommes venus à Gao pour nous rendre compte du processus d’avancement de l’installation d’armement et d’équipements militaires », a lancé le Colonel Sadio Camara. Selon le ministre Camara, les nouveaux moyens sont adaptés et appropriés pour mener la guerre contre le terrorisme. «Aussi longtemps que les populations maliennes continuent d’être sous pression, nous ne pouvons dormir tranquillement », a lancé le ministre de la Défense. 

Convaincu que le vœu des plus hautes autorités est de fédérer tous les maliens autour des forces armées pour relever les défis auxquels le pays est confrontés, le ministre Camara dira que si la Transition fait des efforts louables dans le domaine de la défense, c’est parce que le peuple malien a accepté et compris les enjeux. Pour lui, cette remise de drones est un processus qui va continuer pour s’étendre à toute partie du pays jugée stratégique. Le but final recherché est d’anticiper, de protéger les populations et même les militaires déployés sur le théâtre des opérations. 

Il a également signalé que conformément aux instructions du président de la Transition colonel Assimi Goïta, le gouvernement doit être au plus près des populations éprouvées pour les sécuriser et leur apporter le soutien nécessaire. 

Interrogé sur le moral de la troupe, le ministre a souligné le bon état d’esprit qui règne chez les hommes. « Le moral au beau fixe », a-t-il lancé. « Même si nous sommes conscients que des petites difficultés existent toujours, et nous nous attelons à les résoudre ».

HC.