« LE MALI, NOTRE ELDORADO »: Les détails sur la diaspora

« Le Mali, notre Eldorado », une nouvelle émission télé radio bientôt sur Renouveau TV, M7
et plusieurs radios de la place, se veut une tribune pour mettre en lumière toutes les
actions entreprises par le gouvernement ainsi que les activités de la diaspora en matière
d’investissement pour le développement local.
Pour son premier numéro, l4émission, soutenue par le Forum de la presse, recevait le jeudi
dernier Dr. Abdramane Sylla, ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine.
C’était dans la salle de conférence de son département.
L’émission se fixe comme objectif de communiquer largement sur le phénomène de la
migration irrégulière, faire la promotion des jeunes qui ont réussi sans migrer, présenter les
impacts négatifs de la migration irrégulière sur les zones de départ et des conditions de vie
des migrants irréguliers dans certains pays, etc.
En outre, il s’agira de communiquer sur les difficiles conditions de voyage pendant le
parcours migratoire, faire un plaidoyer auprès des jeunes et de leurs parents pour la mise en
valeur des ressources locales, réfléchir autour des projets économiques, et d’identifier les
secteurs porteurs.
Dans ce premier numéro, il a été question de l’assistance du gouvernement à la diaspora, la
migration (impact socio-économique), la politique nationale de migration et celle de
l’intégration africaine ainsi que la réinsertion des migrants de retour au bercail.
Le ministre Sylla a rappelé les défis du gouvernement, soucieux d’apporter son assistance à
chaque Malien établit à l’étranger à travers les représentations consulaires et des
ambassades suivant les instructions du président de la République. Un volet, à l’en croire, a
permis d’évacuer des milliers de nos ressortissants dans des pays comme la Centrafrique en
2013 sous les balles ainsi qu’en Libye et récemment en Algérie.
Il a été question de la problématique d’enrôlement et de pièces d’identités. Le ministre a
assuré que toutes les dispositions sont prises depuis un certain temps pour faciliter l’octroi
de pièces consulaires. Mais des difficultés demeurent, certains Maliens de l’extérieur, faute
d’être enrôlés dans le Ravec, ont d’énormes difficultés d’avoir les pièces, déplorera-t-il.

A propos de la réinsertion, Dr. Sylla a indiqué que des dispositions sont prises pour faciliter
l’insertion des migrants de retour comme le dispose la Politique nationale de la migration
(Ponam). Ils sont dirigés dans des secteurs porteurs comme l’agro-business. Aussi, le Mali
dispose d’une ligne de crédit du Fonds fiduciaire, initié par l’Union européenne, pour
financer plusieurs projets. De nos jours, le Mali a bénéficié d’un financement de 140
milliards de F CFA, a affirmé M. Sylla.
Sur le volet apport des migrants, le ministre a reconnu l’impact positif de la migration. Selon,
aux termes de la 2e Guerre mondiale, les migrants ont contribué à l’éveil économique de
l’Europe. Et d’ajouter que la migration contribue également au brassage culturel, la levée de
barrière…
Le ministre a abordé également la nouvelle politique de l’intégration africaine assortie d’un
plan d’action. A l’en croire, cette politique va favoriser la libre circulation des personnes
répondant aux aspirations de l’Union africaine, la libre échange, la levée des barrières
tarifaires extérieurs comme sera le cas de la nouvelle zone économique entre le Mali, la Côte
d’Ivoire et le Burkina Faso (Sikobo), etc.
Ousmane Daou