L’argent sale des médecins et le crime des gouvernants !

C’est au forceps que les syndicats de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la femme ont mis fin à leur grève illimitée de plus d’un mois. Certes notre gouvernance est nulle, les Maliens déconsidérés, ballotés par le système, mais ce que les médecins viennent d’obtenir de l’Etat a les relents de l’argent sale. Il suffit d’interroger l’opinion publique.

Rompant le serment d’Hippocrate, ils ont donc marché sur des cadavres, des grabataires, des enfants, de vieilles personnes dont le seul tort a été d’être malades et surtout d’être désargentés dans un pays où Commandant Argent a fini de déployer son rouleau compresseur.

Ils sont moins à accuser que nos gouvernants qui ont attendu plus de 4 semaines et des centaines de morts de pauvres pour prendre à bras le corps une crise dont ils avaient pourtant la solution. A l’exception du seul ministre de la Santé, tous les autres étaient là depuis le début. A les voir jubiler dimanche matin on a eu envie de vomir.

C’est à croire que l’humanisme, le sens des responsabilités et la notion d’assistance à personne en danger ont définitivement quitté ce pays.

Hélas, mille fois hélas, beaucoup semblent oublier le Jour de la reddition des comptes : celui qui aura commis un atome de bien, le verra et celui qui aura fait un atome de mal le verra. C’est choquant de voir à la fin, ces mêmes agents de la santé demander pardon. Faudrait-il encore s’interroger sur leur sincérité ? Hélas !
DAK
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