« L’Afrique, sa culture, son destin et sa diaspora » : le 1er livre de Amadou Bal BA est paru chez Amazon

Le continent africain, après la nuit de l’esclavage, du colonialisme et des régimes oppressifs, a engagé, péniblement, une longue marche pour retrouver sa souveraineté, sa liberté et sa dignité. Bien des régimes préhistoriques et monarchiques sont en train de s’effondrer sous nos yeux. Berceau de l’humanité, l’Afrique est bien entrée dans l’histoire, par la vitalité de la contribution littéraire de ses intellectuels et par la créativité de ses artistes.

Au XXème siècle, ce sont les anciens tirailleurs sénégalais, au sortir de la Première guerre mondiale, qui ont fait irruption sur la scène politique par des revendications d’égalité, de citoyenneté et de fraternité. C’est aussi par le sport et les arts que les mouvements d’émancipation ont pris de l’ampleur. Ces revendications, fondées initialement sur l’assimilation, ne réclamant pas au départ l’indépendance, se sont heurtées à un mur d’incompréhension et de mépris, ainsi qu’une répression, assimilable, parfois, à un crime contre l’humanité. Cette période troublée a été féconde sur le plan littéraire à travers un engagement résolu en faveur de la liberté du continent noir, notamment à travers la Négritude de CESAIRE et SENGHOR. Des voix illustres, comme celle d’Amadou Hampâté BA, se sont élevées pour la défense et la promotion des cultures orales africaines. Des écrivains engagés, comme Bernard DADIE, Chinua ACHEBE, N’Gugi Wa THIONG’O’, Albert MEMMI, Mongo BETI, Elikia M’BOKOLO et Kateb YACINE, ont réclamé, sans concession, une liberté immédiate et sans condition des colonisés.

Là où l’indépendance n’a pas été pacifique, des guerres de libération nationale ont contraint, formellement, le colonisateur à partir. Cependant, le colonisateur a su, à travers ce qu’il est convenu d’appeler la Françafrique, maintenir certains Etats indépendants dans la dépendance. En France, face à la montée du racisme, la diaspora revendique sa place pleine et entière dans la société, à égalité de droits et d’obligations.

L’Afrique dépasse largement le cadre géographique du continent et concerne aussi sa diaspora. Il existe un mouvement de va-et-vient entre les deux sphères culturelles. W.E.B DU BOIS et Langston HUGHES, chef de file du mouvement Harlem Renaissance, ainsi que le poète national russe, et son ancêtre africain, Alexandre POUCHKINE, ont été les moteurs de la revendication du respect de l’identité africaine bafouée. Cette « aventure ambiguë» de la rencontre avec l’Occident, pour reprendre le titre d’un roman de Cheikh Hamidou KANE, a conduit certains auteurs à considérer que la langue française est devenue «un butin de guerre», suivant une expression de l’auteur algérien Kateb YACINE. L’écrivain ivoirien, Ahmadou KOUROUMA, a renouvelé et enrichi la langue française, avec notamment des locutions de sa langue maternelle, le Malinké.

Par conséquent, les enjeux majeurs de notre époque, à l’aube du XXIème, n’ont pas, fondamentalement, changé ; ils tournent autour des thèmes de liberté, d’égalité réelle, de justice et d’équité, de fraternité, de souveraineté, de panafricanisme, des voies et moyens de rechercher des solutions originales pour sortir du sous-développement, par une coopération mutuellement avantageuse. Samir AMIN recommande aux Africains de rechercher eux-mêmes des solutions originales pour leur développement, les concepts de Gauche ou de Droite n’ayant de sens que si l’on tient de l’intérêt du pays.

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Paris, le 2 juin 2019, par Amadou Bal BA – http://baamadou.over-blog.fr/

Par Saggo