Importation des véhicules de moins de 3 ans : Quelques réponses aux questions que se posent les Algériens

En Algérie, l’importation des véhicules de moins de 3 ans est désormais effective. Après la publication du décret exécutif dans le Journal officiel, la douane algérienne a publié un communiqué pour expliquer les procédures à suivre. Cependant, certaines questions restent posées et les Algériens s’interrogent sur certains points relatifs à l’importation des véhicules utilisés. Nous tenterons donc de répondre à ces questions selon les données actuelles.

Peut-on envoyer une voiture à sa famille en Algérie ?

Parmi les questions récurrentes, les Algériens de la diaspora s’interrogent sur la possibilité d’envoyer des véhicules à leurs familles en Algérie. La réponse à cette question existe dans les modalités d’importation de véhicules.

Un Algérien voulant offrir un véhicule de moins de 3 ans à sa famille devra seulement suivre les procédures et respecter les conditions de l’achat du véhicule. Donc il devra l’acheter au nom de celui à qui il veut le céder. Arrivé en Algérie, il doit s’acquitter des frais douaniers.

Autrement dit, les Algériens peuvent offrir des véhicules de moins de 3 ans à leurs proches. Celui qui importe un véhicule peut également le céder à qui il veut. Les services de la douane ont tenu à préciser que la limitation d’importer un véhicule tous les 3 ans ne veut pas dire que son acquéreur ne peut pas le céder durant cette période. Cela veut donc dire que le propriétaire peut vendre son véhicule importé sans aucun problème, dans la limite d’un véhicule importé chaque 3 ans.

Peut-on laisser sa voiture à un proche en Algérie ?

Cette question est aussi posée. En fait, si on part avec un véhicule de moins de 3 ans dans l’optique de le laisser à un proche, la procédure doit être la même que mentionnée précédemment. La voiture doit être achetée au nom du proche à qui il veut la céder en Algérie ; les véhicules entrés en Algérie dans le cadre touristique ne pouvant pas changer de propriétaire.

Il faut aussi noter que les véhicules doivent être en bon état de marche. Ils ne doivent présenter aucun défaut majeur ou critique et doivent également satisfaire aux exigences réglementaires en matière de sécurité et d’environnement et, le cas échéant, aux normes du constructeur.

En outre, celui qui veut céder son véhicule doit avoir un certificat d’immatriculation du véhicule à l’étranger ou tout autre document équivalent, un document attestant le transfert de la propriété du véhicule, facture d’achat et/ou contrat de vente ; un document datant de moins de 3 mois justifiant le bon état de marche du véhicule, établi par un organisme habilité du pays de son immatriculation ; le rapport d’expertise de conformité établi par l’expert agréé par le ministère chargé des mines. Lorsque toutes ces exigences sont satisfaites, l’opération peut se faire.
Peut-on importer des véhicules à partir de la Libye ?
En plus des pays qui sont traditionnellement exportateurs de véhicules vers l’Algérie, les Algériens sont nombreux à se poser la question sur les autres pays où il est possible d’acquérir un véhicule usagé. Sur les réseaux, la Lybie revient souvent, étant donné que les véhicules dans ce pays ne sont pas aussi chers qu’en Europe. Les Algériens veulent donc

importer à partir de ce pays voisin. Mais est-ce possible ?

L’organisation algérienne de la protection du consommateur a répondu à cette question en affirmant que, selon une source digne de confiance aux douanes libyennes, il n’est pas possible d’effectuer l’opération d’importation à partir de ce pays. Les douanes libyennes indiquent qu’en Libye, il n’est pas possible à un ressortissant étranger non résidant dans le pays d’acheter une voiture et de sortir avec du territoire libyen.

Où acheter les devises pour payer son véhicule ?

Les Algériens s’interrogent également sur la provenance des devises pour acheter un véhicule à l’étranger. Les textes officiels ne répondent pas à cette question. Les Algériens ne pourront donc pas acquérir des devises auprès des banques, puisque ce n’est pas mentionné dans le décret exécutif ni dans les éclaircissements apportés par les services des douanes.
Comme les banques ne sont pas (encore) autorisées à effectuer le change pour ceux qui sont intéressés par l’importation, les Algériens devront acquérir ces devises sur le marché noir. Ce pression très prochaine devrait ainsi faire flamber les devises étrangères.

Source: observalgerie