Ils ont dit Souma Moussa Maïga, porte-parole des chefs traditionnels du Mali :

« Je remercie les Niaré pour la pérennisation de cette pratique. Nous félicitons chaleureusement le nouveau chef des Niaré pour avoir été choisi par la légendaire famille fondatrice de Bamako. Nous profitons de cette auguste assemblée pour adresser une requête au président de la république. Nous lui demandons qu’il s’investisse encore plus pour la promotion et l’institutionnalisation de la chefferie traditionnelle au bénéfice de notre pays, à l’instar des autres africains ».

Mohamed Ag Erlaf, ministre de l’Administration territoriale :
« La chefferie traditionnelle a été pendant très longtemps négligée dans son rôle qu’elle joue en terme de stabilisation de notre société et en terme d’auxiliaire de l’administration reconnue comme telle mais non jusqu’à présent valorisée. Je ne trahirai aucun secret en disant qu’instruction nous a été donnée pour que son statut soit désormais valorisé et renforcé en République du Mali ».

Dramane Niaré, nouveau chef intronisé :
« Que tous les chefs traditionnels se donnent la main. Une fois cela fait, ce sera le début de l’unité africaine parce que l’Afrique ne peut pas aller de l’avant sans ses chefs traditionnels ».

Assaleh Ag Hainoune, président des artisans touareg de Ménaka :
« Le pouvoir traditionnel est le ciment de la vraie cohésion sociale dans ce pays. Depuis qu’on a laissé le pouvoir traditionnel de côté, le pays est devenu difficile. Il faut que cette pratique se propage au pays entier. Il doit être institutionnalisé. A ce moment-là, il n’y aura plus de problème ».
Ousmane Sagara