Il verse délibérément de l’eau bouillante sur un garçon de 13 ans

Jean Luc Massa Keïta 44 ans originaire de Sévaré (Mopti), fils de feu Souti et de Sohan Diarra, archiviste à l’assurance Allianz Mali domicilié à Lafiabougou  s’est présenté au Commissariat de police du 5ème Arrondissement en compagnie de son garçon de 13 ans du nom de Seydou Jeremy Keïta qui a été brulé à l’eau bouillante par un vendeur de café dénommé Youssouf Maïga 18 ans.   Le Commissariat donne immédiatement mission à la brigade de recherche de se rendre   en compagnie du nommé Jean Luc Massa Keïta et de son fils seydou Jeremy Keïta afin de les conduire chez Youssouf Maïga auteur des blessures. Interrogé sommairement dès son arrivée au poste de police, l’individu déclarant se nommer Youssouf Maïga a reconnu les faits qui lui sont reprochés.

Les faits

Le mardi 3 juillet 2012, Youssouf Maïga, vendeur de café qui se trouvait à son cafétéria face au bar Djémbé sise au marché de Lafiabougou a délibérément versé de l’eau bouillante sur les  fesses de Seydou Jeremy Keïta aux environs de 22 heures. Seydou Jeremy Keïta, un élève de 7ème Année à l’école fondamentale Aminata Diop III au groupe scolaire de Lafiabougou,  était venu  lui demander son vélo. Mais celui-ci a tout de suite répondu qu’il ne pourra pas le lui prêter. Malgré son refus catégorique, le petit Seydou Jeremy Keïta a voulu enfourcher le Vélo. Cependant, un des clients de M. Maïga avait laissé de l’eau chaude dans un bol sur la table où il sert le café. « J’ai voulu prendre ledit bol d’eau pour l’en dissuader, ainsi l’eau du bol s’est déversée sur ses fesses » a avoué le coupable. Lorsqu’il s’aperçoit que les fesses du jeune homme avaient été brulées, il l’a immédiatement transporté au Centre de santé de référence de la Commune IV et  pris en charge les frais médicaux.

Qu’à cela ne tienne, en raison des indices graves et concordants de nature à motiver son inculpation, le sieur Youssouf Maïga a été mis au garde à vue le jeudi  5 juillet et déféré le lendemain vendredi 6 juillet dernier à la prison centrale de Bamako. L’affaire a été  transmise, le mardi 10 juillet 2012, au procureur de la République près du  tribunal de 1ère Instance de la Commune IV du district de Bamako.

Nous y reviendrons

Moussa Dagnoko

Le Republicain