HABIB SISSOKO PRESIDENT DU CNOSM Une bénédiction pour le mouvement sportif malien  

 Réélu à l’unanimité  le 8 août 2020 pour un nouveau mandant quadriennal à la tête du comité national olympique et sportif du Mali par les 23 fédérations nationales affiliées dans un hôtel de la place, Habib Sissoko entend maintenir le cap afin de rendre encore plus performante l’instance  suprême du sport malien. Une structure aujourd’hui enviée de tous et qui suscite autant de convoitises. Cela a été possible grâce à l’exemplarité du président Sissoko qui mérite d’être imitée par l’ensemble du mouvement sportif malien.  

Méconnu dans le monde sportif malien pendant plus de trois décennies, le comité national olympique et sportif du Mali a commencé à retrouver de la lumière à partir de 2000 avec l’arrivée d’Habib Sissoko, président d’alors du Judo malien. A noter que l’actuel président du comité olympique fut champion du Mali en judo et a participé aux jeux olympiques de Moscou en 1980. Et mieux l’actuel Directeur Exécutif du comité olympique en la personne d’Oumarou Tamboura, directeur national des sports d’alors, était le chef de la délégation malienne. Et l’histoire retiendra que l’année 2000 fut le début d’une nouvelle ère pour l’instance suprême du sport malien. Ainsi de 2000 à 2020, Habib Sissoko a su imprimer sa marque positive en rendant performante le comité national olympique et sportif du Mali. Une structure sportive aujourd’hui enviée de tous et qui suscite autant de convoitises. En témoigne les différentes assemblées générales ordinaires tenues en 2004, 2008, 2012, 2016 et 2020 où l’ensemble des fédérations membres (23 aujourd’hui) ont tenu à apporter leur soutien sans faille au président Sissoko pour sa gouvernance développée et aérée du comité olympique.  Son souci constant, son combat pour l’équité et la justice, sa probité morale, sa capacité d’écoute, son sens élevé de partage, sa générosité et surtout son exemplarité ont été reconnu et émerveillé les fédérations nationales membres du comité olympique. « A chaque nouveau mandat confié, nous  étions agréablement surpris de constater encore et encore des avancées positives notoires enregistrées par Habib Sissoko. Si nous existons aujourd’hui sur le plan national et international c’est grâce au sens élevé de partage et de générosité de l’homme qui nous a offert un sponsor » confie le porte-parole des fédérations nationales bénéficiant du sponsoring offert par Habib et le comité olympique.  Une chose est claire aujourd’hui, personne ne peut contester que des efforts de transparence n’aient pas été consentis dans la gestion du comité national olympique et sportif du Mali tout au long de ses cinq mandats écoulés. Cela a valu au comité de se doter d’un siège avec la mise en place des procédures de comptabilité, de gestion des ressources humaines et de gouvernance conformes à l’agenda du comité international olympique.  Aujourd’hui il ne fait aucun doute  les acquis de la bonne gouvernance instaurée par Habib Sissoko et son équipe sont des faits réels et patents car la responsabilité de chaque fédération a été privilégiée avec la délégation des décisions opérationnelles et la coopération à travers la circulation des informations entre les responsables. 21 fédérations nationales bénéficient de l’accompagnement financier du comité olympique à travers les fonds de ces deux sponsors à savoir Sotelma-Malitel et le PMU-Mali. Pour ceux qui ne le savent pas 85% issus de ces dits fonds alloués à 15 fédérations nationales  et 15% pour le comité olympique. Ce qui dénote une fois de plus de la ferme volonté du président Sissoko à servir le sport et non de se servir contrairement à ses détracteurs innés tapis dans l’ombre. A noter aussi c’est pendant la présidence d’Habib que le comité a bénéficié du   statut d’utilité publique octroyé par l’Etat malien  au comité olympique. Et il ne fait aucun doute c’est grâce à ses soutiens financiers que plusieurs fédérations nationales ont enregistré des succès sportifs encourageants sans oublier les sessions de formations de cours avancés en Management du sport organisées à l’encontre des responsables des différentes fédérations nationales . Si autrefois la gestion du comité olympique était méconnue des fédérations membres et qui tournait autour du seul président, telle n’est pas le cas avec l’arrivée d’Habib Sissoko et pour preuve le comité olympique est doté de différents bureaux (bureau du président, bureau du secrétaire général, bureau du directeur de cabinet, bureau de la cellule de communication) ; de la comptabilité assurée par un comptable professionnel ; l’existence des manuels de procédure ; trois chauffeurs, trois assistants et deux secrétaires de bureaux sont employés pour la bonne marche des activités du comité. Aussi toutes ces personnes employées sont inscrites aujourd’hui à l’INPS et à l’AMO et bénéficient d’un salaire et des primes et avantages. Pour assurer le bon fonctionnement du travail dans les meilleures conditions un groupe électrogène a été installé en cas de coupure de courant. Face à toutes ses performances enregistrées, les instances internationales olympiques ne pouvaient rester indifférentes face à un homme qui prône les valeurs du mouvement olympique et du sport. Si aujourd’hui Habib Sissoko est membre des instances internationales, cela ne doit étonner personne car il est le fruit de sa bonne gouvernance et de son respect des règles et des valeurs établies par le comité international olympique. Ce n’est donc pas une surprise si plusieurs responsables des fédérations membres ont été élus dans les instances internationales de leurs disciplines respectives comme Abdoul Wahab Zoromé(Escrime), Ibrahima Diabaté (Sport militaire), Mme Keita Aminata Sangaré(Athlétisme) pour ne citer que ceux-ci. Et la plus grande fierté du sport malien c’est l’élection de l’ancien ministre de la jeunesse et des sports, Hamane Niang à la présidence de la Fiba-Monde. Au vu de toutes ses performances et succès enregistrés de 2000 à maintenant, les 23 fédérations nationales membres ont décidé en toute responsabilité de forcer Habib Sissoko à rester à la présidence jusqu’en 2024. Une manière pour ces fédérations d’être reconnaissantes à jamais envers celui qui a consacré toute sa vie à faire avancer le sport malien. « Pour nous tant qu’Habib Sissoko restera sur cette lancée, nous continuerons à lui renouveler notre confiance absolue à demeurer président du comité national.  Pour nous le président Sissoko est un modèle, une bénédiction au sein du mouvement sportif malien et nous disons que c’est nous qui élisons notre président et c’est à nous de le juger et non les autres. Si Dieu nous longue vie nous allons réélire Habib en 2024 pour un autre mandat jusqu’en 2028 tant que nous estimons que son bilan est satisfaisant ; Ce ne sont pas les reproches fallacieuses et insensées des ennemis du sport malien qui nous dévieront de notre objectif » confie un des présidents des fédérations nationales. On comprend maintenant que cela irrite les détracteurs d’Habib Sissoko qui n’ont d’autre choix que de tomber dans des accusations mensongères et fallacieuses. Mais ce qu’ils ne disent pas et ne pourront jamais le dire c’est que le record de durée de mandat à la présidence du comité national est détenu par Lamine Keita (22 ans). N’eût été le scandale qui l’avait emporté, il  serait resté président à présent. Soucieux de sa relève en vue de maintenir ces nombreux acquis, Habib Sissoko s’est fait entouré de plusieurs jeunes cadres issus des différentes fédérations nationales. « J’ai tout donné au sport et je continuerai à tout donner car ce sport m’a permis de comprendre la vie. Je tiens à remercier tous mes collaborateurs et mes compagnons qui m’ont permis de réaliser toutes ses performances et succès enregistrés pour le bonheur du mouvement sportif malien. Je ferai tout pour ne pas décevoir ceux qui se sont battus et ont confiance en moi » confie le président Habib. Pour ce nouveau mandat qui courre jusqu’en 2024, Habib Sissoko dirigera un bureau de 10 membres

Liste du bureau

Président : Habib Sissoko

1er vice- président : Mme Sangaré Aminata Keita

2e vice-président : Colonel-major Brahima Diabaté

3e vice-président : Abdoul Wahab Zoromé

4e vice-président : Adama Mariko

Secrétaire Général : Mohamed Traoré

Secrétaire général adjoint : Mme Sian Fofana

Trésorier Général : Abdoulaye Coulibaly

Trésorier général adjoint : Abdel Kader Sangho

Représentante des Athlètes : Mme Kady Kanouté

Sadou Bocoum

 

 

MISE EN PLACE DES SIX COMMISSIONS INDEPENDANTES DE LA FEMAFOOT

Le Collectif des Ligues et Clubs et Majoritaires et le Comité Exécutif à couteaux tirés !

Rien ne va plus désormais entre certains membres de la fédération malienne de football regroupés au sein du Collectif des ligues et clubs majoritaires et le Comité Exécutif de la fédération malienne de football. Et pour cause la question de l’élection des membres des six commissions indépendantes de la fédération malienne de football comme le stipule l’article 86 et dans ses alinéas 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7 des statuts approuvés et adoptés le 15 juin 2019 par l’Assemblée générale de la fédération malienne de football, continue de diviser les deux camps qui se sont opposés lors de la crise de 2015.  

Comme on le sait suite à la faveur de la crise aigue qui a secoué le football malien en 2015 qui a duré quatre ans, des nouveaux statuts furent approuvés et adoptés le 15 juin 2019. Ce qui a permis l’élection d’un nouveau comité exécutif le 29 août 2019 et qui a vu la victoire de Mamoutou dit Bavieux Touré. Et conformément aux nouveaux statuts, des commissions au nombre de six doivent être élues par l’Assemblée générale en se référant à l’article 86 et dans ses alinéas 1, 2, 3, 4, 5, 6, et 7 des statuts approuvés et adoptés le 15 juin 2019. Ce qui n’a pu se faire depuis plus d’un(1) an et 17 jours d’où la colère de certains membres de la fédération malienne de football regroupés au sein d’un Collectif des ligues et clubs majoritaires. Et ils ont tenu à se faire entendre à travers une conférence de presse la semaine dernière. Et ils sont décidés à saisir le tribunal arbitral du sport(TAS) si une solution n’est trouvée à leur revendication. Pour les membres du Collectif, le refus du comité exécutif de mettre en place les six commissions indépendantes n’est ni moins ni plus une violation flagrante des statuts de la fédération. A titre de rappel les six commissions en question sont trois commissions indépendantes à savoir la commission d’Audit et de Conformité, la commission électorale, la commission d’Appel des élections et trois commissions dites organes juridictionnels à savoir la commission centrale de discipline, la commission centrale d’Ethique et la commission centrale de recours stipulé dans l’article 86.7. Si pour les membres du Collectif des ligues et clubs majoritaires de la fédération malienne de football, l’élection des membres de ces six commissions indépendantes doit se faire avant la fin de la saison 2019-2020 avec le quorum du 29 août 2019, tel n’est pas le cas du côté des membres du comité exécutif de la fédération malienne de football d’où l’incompréhension entière et totale entre les deux camps. Aux dires de Modibo Coulibaly, membre du Collectif et non moins secrétaire général du Djoliba, une disposition transitoire des statuts du 15 juin 2019 en son article 117.2 a bel et bien défini le quorum comme étant celui du 29 août 2019 qui a élit le président du comité exécutif et sa liste. « Cet article a été plus explicité dans le règlement d’application des statuts en son article 38 des dispositions transitoires des statuts adoptés le 13 juillet 2019 » a-t-il ajouté. Pour Abba Mahamane, membre du Collectif et non moins secrétaire général de la ligue de football de Tombouctou, le comité exécutif est simplement dans une logique de modifier le quorum actuel qui ne lui est pas favorable avec la perte de la ligue de football de Koulikoro. En croire Abba Mahamane, le seul moyen du comité exécutif c’est de porter son espoir sur le championnat national qu’il qualifie d’ailleurs de caduque suite à la protestation de sept clubs à poursuivre la saison dans les conditions intenables. « Nous avions dit et redit que la saison 2019-2020 devrait être annulée car une saison ne peut pas se résumer seulement à une seule compétition à savoir le championnat national mais à quatre compétitions à savoir en plus du championnat national, la coupe du Mali, la montée en D1 et le championnat féminin. Et le temps nous adonné raison car le comité exécutif vient d’annuler deux compétitions majeures » a-t-il ajouté.  A la question de savoir pourquoi les sept clubs membres du Collectif ont refusé le reste du championnat, Modibo Coulbaly dira que c’était une manière pour eux d’obliger le comité exécutif à mettre en place les six commissions. « Nous avons écrit à maintes fois pour attirer l’attention du comité exécutif sur les conséquences de la non mise en place des six commissions d’ici la fin de la saison, le comité exécutif ne nous a pas répondu et est resté sourd à nos alertes. En tout état tant que ces commissions ne seront pas mises en place, nous allons suspendre notre participation aux activités et nous  sommes prêts à assigner le comité exécutif devant le TAS ». Du côté du comité exécutif, le quorum du 29 aout 2019 était uniquement réservé à l’élection du président du comité exécutif. « Pour nous le débat est clos dans la mesure ou même la FIFA a reconnu qu’il y a un problème de quorum et nous a autorisé à terminer le championnat national afin de régler définitivement ce problème » confie une source proche dudit comité.    A l’allure où vont actuellement les choses, les deux camps risquent à nouveau de se retrouver devant les instances internationales. Selon nos informations les deux parties ont été reçues par la direction nationale des sports et de l’éducation physique(DNSEP). Une véritable grosse épine qu’attend le prochain ministre des sports du prochain gouvernement de transition

Affaire à suivre donc…

Saïd