FERMETURE DE L’AGENCE BECEAO AU MALI Le Synabef et la Fenpecab appellent la Cedeao à revoir sa décision

Le Mali est sous l’embargo depuis plus d’une semaine. Ce blocus imposé par l’organisation ouest-africaine paralyse fortement l’économie en général et en particulier les transactions financières. Car l’agence Bceao ayant fermée ses portes, le Mali est dans l’impossibilité de faire tourner son économie.

Mieux même d’acheter les produits inscrits par les dirigeants de la Cedeao à savoir les denrées de premières nécessité, les produits pharmaceutiques et le carburant. De quoi inquiéter les travailleurs des banques et établissement financiers du Mali. C’est pourquoi les deux syndicats demandent aux dirigeants de revoir leur décision.

 

En effet, dans un communiqué dont nous avons eu copie, le Syndicat national des banques, assurances, établissement financiers et commerces du Mali (Synabef) et la Fédération nationale de pétroles, assurances, commerces et banques du Mali (Fenpecab) disent être en train de suivre avec une très grande préoccupation les décisions
prises par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) relativement à la fermeture de ses guichets et à la non disponibilité du système de compensation bancaire.

Ces décisions qui font suite aux mesures d’embargo décrétées par la Cedeao le 18 août 2020, notamment l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la Cedeao et le Mali,  impactent négativement la situation assez fragile de nos entreprises et portent un énorme préjudice à nos clients surtout en cette période de paiement des salaires.

Le Synabef et la Fenpecab invitent les autorités monétaires à reconsidérer cette position qui contribue à fragiliser davantage nos Institutions et à les exposer face à la fronde sociale. Cette décision affecte également plus les Populations dans le contexte difficile que traverse notre pays depuis 2012.

André Traoré