Enseignement Supérieur Les enseignants en grève illimitée à partir d’aujourd’hui

Le Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup) durcit le ton. Après l’observation de 48 heures et de 72 heures de grève, le Bureau exécutif national du Snesup a reçu l’ordre de sa base, le 18 mars dernier au sortir de l’assemblée générale extraordinaire (à l’Ex Ena), de déclencher la grève illimitée jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. Les négociations entre le gouvernement et le syndicat, qui étaient en cours depuis ce jour, ont été rompues.

Dans sa lettre adressée à Mme le ministre de travail et de la fonction publique, chargé des relations avec les institutions en date du 20 mars 2017, le Ben-Snesup a décidé d’observer « une grève illimitée à partir du mardi 4 avril 2017 jusqu’à la satisfaction totale de leurs points de revendications ». Les négociations entamées, à la suite de la lettre, entre le syndicat et le gouvernement ont échouées. Du coup, la grève est inévitable. Et le syndicat, jusqu’au moment ou nous mettions sous presse, comptait entamer aujourd’hui sa grève illimitée.

Les différents points de revendications du Syndicat national de l’enseignement supérieur sont : la signature immédiate du rapport de la commission tripartite déposé le 31 janvier 2017 et l’application immédiate de la grille plafond 3000 et plancher 1368 au personnel enseignant de l’enseignement supérieur et aux chercheurs ; l’intégration immédiate dans la fonction publique des travailleurs contractuels payés sur les budgets autonomes des structures de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ; l’adoption immédiate du nouveau statut «enseignant-chercheur» avec : les quatre fonctions (assistants/attaché de recherche, maître assistant/ chargé de recherche, maître de conférence/ maître de recherche, professeur /directeur de recherche),

les charges horaires actuelles en semestres, les transpositions des assistants/attachés de recherche docteurs dans le corps des maîtres assistants/chargés de recherche ; la nomination immédiate des agents fonctionnaires de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique omis de la hiérarchisation du 16 juin 2015 et la capitalisation des publications des chercheurs de l’IER recrutés en 2008 pour leur juste transposition ; le rétablissement immédiat et effectif de fonds «études et recherche» conformément au protocole d’accord du 13 mai 2016; le payement immédiat des arriérés d’heures supplémentaires de 2013-2014 et 2014-2015 aux enseignants de l’IUG; l’éradication totale de la violence dans l’espace universitaire ».
H. B. Fofana

Le Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup) durcit le ton. Après l’observation de 48 heures et de 72 heures de grève, le Bureau exécutif national du Snesup a reçu l’ordre de sa base, le 18 mars dernier au sortir de l’assemblée générale extraordinaire (à l’Ex Ena), de déclencher la grève illimitée jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. Les négociations entre le gouvernement et le syndicat, qui étaient en cours depuis ce jour, ont été rompues.
Dans sa lettre adressée à Mme le ministre de travail et de la fonction publique, chargé des relations avec les institutions en date du 20 mars 2017, le Ben-Snesup a décidé d’observer « une grève illimitée à partir du mardi 4 avril 2017 jusqu’à la satisfaction totale de leurs points de revendications ». Les négociations entamées, à la suite de la lettre, entre le syndicat et le gouvernement ont échouées. Du coup, la grève est inévitable. Et le syndicat, jusqu’au moment ou nous mettions sous presse, comptait entamer aujourd’hui sa grève illimitée.
Les différents points de revendications du Syndicat national de l’enseignement supérieur sont : la signature immédiate du rapport de la commission tripartite déposé le 31 janvier 2017 et l’application immédiate de la grille plafond 3000 et plancher 1368 au personnel enseignant de l’enseignement supérieur et aux chercheurs ; l’intégration immédiate dans la fonction publique des travailleurs contractuels payés sur les budgets autonomes des structures de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ; l’adoption immédiate du nouveau statut «enseignant-chercheur» avec : les quatre fonctions (assistants/attaché de recherche, maître assistant/ chargé de recherche, maître de conférence/ maître de recherche, professeur /directeur de recherche), les charges horaires actuelles en semestres, les transpositions des assistants/attachés de recherche docteurs dans le corps des maîtres assistants/chargés de recherche ; la nomination immédiate des agents fonctionnaires de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique omis de la hiérarchisation du 16 juin 2015 et la capitalisation des publications des chercheurs de l’IER recrutés en 2008 pour leur juste transposition ; le rétablissement immédiat et effectif de fonds «études et recherche» conformément au protocole d’accord du 13 mai 2016; le payement immédiat des arriérés d’heures supplémentaires de 2013-2014 et 2014-2015 aux enseignants de l’IUG; l’éradication totale de la violence dans l’espace universitaire ».
H. B. Fofana