EN UN MOT :Triste anniversaire

Loin des fastes des jours quand des ministres et des PDG portaient à bout de bras des buffets de Bamako à Kati, le capitaine Sanogo souffrira moins ce samedi de sa grève de faim que du souvenir de ses amis politiciens et hommes d’affaires qui lui ont tourné le dos depuis le début de ses ennuis et qui courent maintenant après le nouveau prince Karim, pour rester au gouvernement et dans les conseils d’administration.

Il s’en voudra sans nul doute d’avoir fait confiance à des journalistes alimentaires, qui lui avaient fait croire que tous leurs autres confrères qui ne lui ciraient pas les bottes étaient des ennemis ou des vendus. Enfin, il se soulagera d’avoir tiré les leçons de tout ce qui s’est passé pour rebondir. Après tout, c’est la vie et il pourra continuer de rêver. C’est la seule chose qui lui reste.

DAK

L’ Indicateur Renouveau 2014-03-21 11:57:58