Crise a la fédération malienne de l’hippisme:Un nouveau rebondissement

Selon lui, c’est au cours d’une Assemblée générale tenue le 20 novembre 2010 et élargie à la Ligue d’hippisme de Bamako que la Fédération malienne d’hippisme (FMH) a décidé de révoquer  « ceux qui seraient auteurs de la cabale médiatique contre l’instance dirigeante de l’hippisme au Mali ». M Sylla a expliqué que le 30 octobre 2010 lors de la réunion du bureau fédéral et le 10 novembre 2010 lors de la réunion du bureau de la Ligue hippique de Bamako, la révocation de ces membres-là des instances fédérales a été décidé.

Il s’agit de, indiquent le président Mamadou Baba Sylla et son secrétaire général Mamadou Tiéoulé Konaté, messieurs Mahamadou N’Diaye dit Madoufinf ; Mohamed Haïdara et Oumar Noumanzana au titre de la Fédération malienne d’hippisme et de messieurs Birama Koumaré dit Babourama, Mohamed Haïdara, Oumar Noumanzana et Boubacar Diarra dit Tobor au titre de la Ligue hippique de Bamako.

Le motif avancé  par les deux premiers responsables du hippisme au Mali pour légitimer la révocation de leurs camarades est la violation des dispositions de l’article VI des statuts de la Fédération malienne d’hippisme qui stipulent que «  tout licencié est tenu de se conformer aux lois et règlements en vigueur ainsi qu’aux statuts, règlements fédéraux et internationaux et à l’autorité disciplinaire de la fédération ; d’avoir en toute circonstance une conduite loyale envers la fédération ; de respecter les décisions du bureau fédéral et de respecter la souveraineté de l’arbitrage sportif ».

Aussi, soutiennent-ils, les exclus en contestant les résultats du grand prix de la nation du cinquantenaire, « en dépit de toutes les preuves de régularité de la course, à savoir la photo à l’arrivée, ont violé l’alinéa 3 de l’article VI des statuts de la Fédération malienne d’hippisme (FMF). Le bureau fédéral estime qu’ils n’ont pas attendu la tenue de la présente Assemblée générale, seule habilitée à examiner, à adopter ou à rejeter la situation comptable de la FMH, pour lancer une campagne médiatique ignominieuse de diffamation sur des détournements supposés des fonds de la FMF, dont les principaux responsables de la fédération se seraient rendus coupables, portant ainsi gravement, et sans preuves, atteinte à leur honneur et à leur dignité ». Un épisode de plus dans un feuilleton qui prendra certainement fin devant les tribunaux puisque les exclus ont déjà porté l’affaire devant la justice.

Abdoulaye Diakité

L’Indicateur. Lundi 22/11/2010