Coopération bilatérale : Le point sur l’intervention belge au Mali

Le présent comité  évalue donc l’état de cette coopération depuis le 1er avril 2010. La dynamique est de mesurer la concordance des interventions belges avec la politique nationale de développement du Mali. Deux domaines prioritaires cadrent la coopération du royaume de la Belgique au Mali. Il s’agit de l’appui au processus de décentralisation et de déconcentration et le développement rural avec un accent particulier sur la sécurité alimentaire.

En clair, l’accompagnement concerne un projet d’appui à la sélection et à la multiplication du Zébu Azawad à Ménaka, un projet Zébu Maure à Nara, un projet d’appui à la filière blé dans la région de Tombouctou, un programme d’appui au développement de la filière aquacole à Sikasso, un projet d’appui au développement des activités maraîchères à Samanko (périphérique de Bamako), un projet d’appui à la décentralisation dans les cercles de Banamba, Kolokani  et Nara (région de Koulikoro), un programme d’appui institutionnel au ministère de l’administration territoriale et des collectivités locales, un projet de réalisation d’ouvrages de franchissement dans la région de Koulikoro, un programme d’appui au développement socio sanitaire dans la région de Mopti, un programme d’appui aux commerçants détaillants. Il y a également des programmes d’expertise et de renforcement des ressources humaines comme la réalisation d’études de consultation, l’appui en expertise à l’Etat malien, des bourses et stages hors projets, des micro interventions.

Les canaux de financement sont le programme gouvernemental et multilatéral, le fonds belge de survie, la consolidation de la société, le fonds d’appui au secteur privé à travers le programme Bio. «Au-delà même du choix des secteurs d’interventions, tous les programmes du gouvernement belge intègrent un certain nombre de thèmes transversaux. Il s’agit de la protection des droits de l’enfant, de l’égalité des chances, des droits entre les hommes et les femmes et le respect pour l’environnement»,  a soutenu Luc Risch, chef du bureau de la coopération au développement de la Belgique au Mali. De l’avis du directeur adjoint de la coopération internationale du Mali, Mamounou Touré, le pays a consenti des «efforts remarquables» dans ces domaines avec «une attention particulière pour l’intégration des couches vulnérables dans les secteurs prioritaires de développement».

Seydou Coulibaly

Le Républicain 13/04/2011