Commission Dialogue et Réconciliation / Les Modalités de fonctionnement expliquées aux journalistes

Selon les conférenciers, la création de la commission dialogue et réconciliation entre dans le cadre de la recherche d’une paix durable et de la réconciliation nationale. Ils ont rappelé que la Feuille de Route de la Transition approuvée par l’Assemblée nationale le 29 janvier 2013, a prévu la création d’une Commission Dialogue et Réconciliation en vue de faciliter la recherche des voies et moyens susceptibles de sortir notre pays des crises récurrentes. La mission assignée à la commission, ont-ils dit, est de rechercher, par le dialogue, la réconciliation entre toutes les communautés maliennes. Elle sera composée de 33 membres qui seront désignés par le président de la République pour une durée de deux ans (un président, deux vices présidents et 30 commissaires).

Les membres seront choisis, ont-ils indiqué, sur la base des critères comme la bonne moralité et jouir de leurs droits civiques et politiques. Elle aura, ont insisté les orateurs, une composition inclusive afin qu’elle soit représentative de l’ensemble des communautés du Mali. Par ailleurs, les conférenciers ont indiqué qu’une trentaine de commissions seront installées au niveau des régions ou niveau subrégional.

Les membres seront choisis dans les régions et cercles. « C’est dans ces zones que les viols, les crimes, les exactions,  ont été commis. C’est dans ces zones qu’il faut  s’assoir et se parler, pour vider les querelles afin d’apprendre à vivre ensemble », a dit le ministre Namory Traoré. Ils ont aussi souligné que les fonctions de membres de la commission sont incompatibles avec toute activité de nature à influer sur l’indépendance de la structure. Part exemple, ceux qui ont l’intention de briguer les postes lors des élections prochaines, ne pourront pas faire parti. Le financement de la commission se fera sur budget national. « Les membres auront des indemnités et non des salaires», ont il précisé. Par rapport à la participation des groupes armées dans la commission, les conférenciers ont été clairs: « quand ils auront reconnu la laïcité, auront reconnu l’intégrité territoriale du Mali et se seront considérés comme les fils du pays, on pourra les écouter et voir comment ils pourront prendre par à la commission t»

 

Hadama B. Fofana le republicain 2013-03-08 01:24:14