Sans doute, les groupes armés appartenant au Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) semblent revenir de leur séjour onusien avec des poils de bête. Dans une lettre circulaire, le MNLA a annoncé la célébration du 6ème anniversaire du déclenchement de la rébellion qui a installé le pays dans chao sécuritaire sans précédent en 2012 le 24 janvier prochain. Le geste des ex-rebelles qualifié de « provocation de trop » a amené le parti de bélier blanc à sortir de sa réserve. Dans un communiqué publié mardi, le Parti pour la renaissance nationale (Parena), dénonce la volteface d’un groupe qui a reconnu l’intégrité du territoire à Ouagadougou (juin 2013) et à Alger (juin 2015) et qui a, de ce fait, renoncé à son projet séparatiste. « Toute complaisance vis à vis de cette annonce encouragerait les projets indépendantistes en violation de toutes les résolutions de l’UA et de l’Onu. Si le monde reste passif vis à vis de la célébration de l’anniversaire d’un événement armé dont les graves conséquences sont connues, pourquoi le MNLA ne célébrerait-il pas l’anniversaire du massacre d’Aguel-Hoc au cours duquel plus de 150 militaires et élèves-maîtres ont été exécutés le 24 janvier 2012, soit une semaine après le déclenchement de la rébellion », s’indigne le Parena dans le communiqué.
Youssouf ZKEITA
www.diasporaction.fr
