Bureau du vérificateur général : le nouveau patron s’appelle amadou Ousmane Touré

 

Le président de cette commission, Abdramane Touré, a indiqué que le dépouillement s’est bien déroulé grâce au soutien du chef de l’Etat. « Je tiens à remercier le président de la République pour la confiance placée en nous…. La commission s’est réjouie du confort et de la qualité de la logistique mise à sa disposition », s’est-il félicité, avant de remercier ses collègues pour la sérénité dans laquelle ils ont effectué leur travail et pour le secret professionnel qui a couvert le dépouillement.

Abdramane Touré a précisé qu’il y avait trois candidats au poste de Vérificateur général et autant à celui de Vérificateur général adjoint. A l’issue de ses travaux, la Commission de dépouillement a fait un certain nombre de recommandations visant à améliorer les textes existants sur les critères de recrutement du vérificateur général et de son adjoint ainsi que le fonctionnement du Bureau du vérificateur. La commission s’est montrée rigoureuse sur le respect des conditions de fond et de forme relatives à la constitution des dossiers de candidature.

En réponse, le chef de l’État a remercié la Commission de dépouillement pour avoir accompli avec patriotisme une mission aussi délicate et difficile. Amadou Toumani Touré prend bonne note des recommandations formulées par la commission de dépouillement, relatives au recrutement du vérificateur général et du fonctionnement de son bureau.

Le nouveau Vérificateur général est l’ambassadeur de notre pays en Côte d’Ivoire depuis le 13 mai 2008. Magistrat de premier grade,  Amadou Ousmane Touré a été notamment procureur de la République près le tribunal de première instance de la Commune III du District de Bamako. Il avait été nommé plus tard procureur général de la Cour d’appel de Bamako en 2004. C’est là-bas qu’il prendra en charge plusieurs dossiers dans le cadre de la lutte contre la corruption.

Marié et père de plusieurs enfants, le nouveau Vérificateur général aime le sport (le football) et la lecture.

Son adjoint, Aboubacar Diarra est un officier supérieur de l’armée avec le grade de colonel. Il est un ingénieur en hydrogéologie et géotechnicien, formé à l’Institut d’agronomie de Krasnodar en ex-URSS. Le natif de Sikasso, âgé de 61 ans, est également détenteur d’un MBA (Master of Business Administration).

Il a occupé plusieurs postes de responsabilité : chef de la division études et instruction à la direction centrale du génie militaire, directeur général adjoint des Ateliers militaires centraux de Markala, superviseur du Programme de développement intégré de Diré, co-directeur du Projet d’aménagement de 200 000 ha à l’Office du Niger, avant d’être nommé en 1999 président directeur général de la Régie des chemins de fer du Mali.

Marié et père de cinq enfants, le colonel Aboubacar Diarra était jusqu’à sa nomination en service à l’Inspection générale des armées au ministère de la Défense et des Anciens combattants.

M. KEITA

Journal l’Essor du jeudi 31 mars 2011