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L’ANPE s’avise et suspend l’opération d’«émigration légale » des travailleurs Maliens en Arabie Saoudite

Le jeudi 10 mars 2016, l’Agence Nationale pour l’Emploi et la société Saudia Manpower Solutions Company (SMASCO) procédaient à la signature d’une convention de partenariat dans le cadre de la migration légale des travailleurs maliens vers l’Arabie Saoudite.
Mais, comme on pouvait s’y attendre, un communiqué de l’ANPE en date du 23 mars 2016, suspend l’opération sur la base «des informations défavorables reçues sur les conditions d’exercice du pays d’accueil ». C’est une bonne décision de l’ANPE car un benchmark sur ce projet d’émigration légale menée par la même société dans des pays comme la Mauritanie, le Sénégal et le Niger ont tourné court. Une étude dans ces pays renforcerait bien l’ANPE dans ses démarches futures. Pour les chiffres, il faut rappeler que la SMASCO à travers sa filiale AMS Afreeq Manpower solutions avait confié l’ANPE le recrutement d’un premier contingent de plus de 350 travailleurs maliens devant servir en Arabie Saoudite. Un contingent qui devait se constituer de 200 aide-ménagères, 100 chauffeurs et 50 infirmiers, sur une prévision totale de 10 000 offres d’emplois.
Le RPM sur les traces de l’UDPM dans les recrutements dans l’administration

Sidiki N’fa Konaté, après 14 ans comme DG et un poste de ministre, retourne à la tête de l’ORTM

On aura tout vu sous le régime IBK. Le RPM à bien des égards nous rappelle les époques UDPM où la détention de la carte du parti était synonyme de passe-droit dans l’administration. Sitôt après avoir pris la carte du RPM dont il ne fut jamais membre auparavant, voilà que M. Konaté débarque à la barbe des jeunes pétris de compétence à la tête de « son ORTM ». La rumeur qui avait valeur de sondage est devenue une réalité. Sidiki N’fa Konaté est désormais le nouveau directeur de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Mali, l’ORTM à la faveur du conseil des ministres du mercredi 23 Mars 2016. La question qu’on est en droit de se poser est celle de savoir, que peut encore apporter de nouveau comme innovations à la tête de l’ORTM ? Sa mission sera-t-elle de tout repos quand on sait que le syndicat de l’ORTM veille de plus en plus au grain et veut se débarrasser des carcans de la passion du pouvoir public pour devenir plus professionnel. Attendons de voir l’accueil qu’il fera de cette nomination. Le pouvoir gagnerait en inspiration en donnant l’opportunité à d’autres maliens de se découvrir au lieu de continuer à faire la rotation des mêmes cadres.

Le nouveau passeport biométrique sera mis en circulation a partir du 1er avril 2016

L’information a été donnée par le Directeur général de la police, M. Moussa Ag Infahi lors d’une conférence de presse le 22 mars 2016 dans la salle de conférence du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile. Ce passeport biométrique, explique Moussa Ag Infahi, plus sécurisé et plus performant viendra remplacer l’actuel passeport. Mais, dit-il, le remplacement n’est pas automatique, il faut qu’on finisse avec le stock de l’actuel passeport. Le nouveau coûtera 55 000 f cfa contre 50 000 f pour l’ancien avec un délai de livraison de 20 jours contre 3 jours pour l’ancien. Les paiements des frais de passeport se feront dans des guichets Ecobank. L’une des conditionnalités pour avoir ce nouveau sésame sera d’avoir obligatoirement sa carte nationale NINA. Le nouveau passeport aura la même valeur que le passeport CEDEAO. Le marché de confection des passeports biométrique a été attribué à la société « Mali Solution Numérique » (MSN). C’est une société de droit malien en partenariat avec la société française « Aberthur Technologie ».

Gassama Amady Diaby, PDG des établissements bée Sago, un pro GMT se prononce sur le 26 Mars

Pour M. Diaby, il fallait la Révolution du 26 Mars pour que l’on sache qui du régime de GMT ou des démocrates était porteur de changement. Pour lui, les démocrates ont reproché à Moussa d’avoir mal géré, mais aujourd’hui il constate que rien de tout ce qui a été reproché à Moussa Traoré n’a connu un début de solution sous la démocratie. L’armée est en désuétude, la pauvreté est en croissance, l’insécurité galopante et l’éducation en déliquescence tant sur le plan de la formation que sur celui des comportements des élèves et étudiants ainsi que de leurs enseignants ou des jeunes diplômés chômeurs tant la liberté est devenue l’anarchie. Il déplore le multipartisme dont il juge que la multitude des partis politiques n’est là que pour défendre les intérêts des groupuscules qui se sont enrichis sur le dos du peuple malien. Selon M. Diaby les sacrifices des martyrs et des devanciers ont été vains.

La journée mondiale de l’Eau célébrée au Mali sous le thème «accès à l’eau et crise sécuritaire»

Pour amener les autorités nationales à développer des alternatives d’intervention pour l’accès à l’eau potable dans les régions touchées par la crise sécuritaire, la CN-CIEPA/WASH, Water Aïd et la Direction nationale de l’Hydraulique en collaboration avec d’autres acteurs du secteur de l’eau ont célébré la journée mondiale de l’eau. Et cela à travers une série d’activités de sensibilisation et de plaidoyer pour accroitre l’accès à l’eau potable. C’était sous le thème : accès à l’eau et crise sécuritaire». L’épicentre de cette célébration a eu lieu le mardi 22 mars 2016 au Centre Djoliba à travers une conférence de presse où les acteurs évoluant dans le domaine ont attiré l’attention des décideurs sur l’accès à l’eau potable et demander aux partenaires techniques et financiers d’accroître l’enveloppe financière en vue de faire face aux différentes problématiques. A retenir que les participants à cette conférence ont écouté avec attention les témoignages de trois femmes du Nord du Mali expliquant leur vécu quotidien à la recherche de l’eau. Notons que dans un rapport publié à l’occasion de ce 22 mars, journée mondiale de l’Eau, l’ONG Water Aid exprime qu’environ 650 millions de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’eau potable et près de 315 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de maladies diarrhéiques dues à l’utilisation d’eaux non potables. Et qu’au Mali, la capitalisation des efforts des différents acteurs a permis de porter le taux d’accès à l’eau potable à 65,3% au plan national, reparti à 70% en milieu urbain et à 63,3 en milieu rural où sur 10 personnes, 6 n’ont pas accès à l’eau potable. A souligner enfin que cette journée a été mise à profit par la remise d’une déclaration au ministre en charge de l’hydraulique par les acteurs du secteur.

Source: Info@Sept