brèves indicateur de renouveau

TOMBOUCTOU : Un notable de la communauté Kel Ansar 2 enlevé
Un notable touareg de la communauté Kel Ansar 2 a été enlevé hier soir à Zouera par des hommes armés. Selon des témoins, les ravisseurs de Habadi Ag Mohamed étaient à bord de deux véhicules. Pour l’instant, on ignore les revendications des assaillants.

NORD DU MALI : Les versions divergent sur l’accrochage avec des militaires
Les versions divergeaient jeudi sur l’accrochage ayant impliqué la veille dans le Nord du Mali des militaires maliens à des hommes en armes, l’armée malienne affirmant « sécuriser » la zone contre des « bandits », les rebelles touareg du MNLA se disant attaqués par elle.

KADIOLO : Assassinat d’une femme de 50 ans environ
Le corps sans vie d’une femme âgée d’une cinquantaine d’années a été retrouvé dans un puits mercredi matin. Les faits se sont passés à Fanidiama dans la Commune de Zégoua. Selon certains témoins, la victime aurait été assassinée avant d’être jetée dans le puits. Les enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances de sa mort.

FILIERE COTON : La CMDT a un nouveau PDG
Le nouveau PDG de la Compagnie malienne de développement des textiles (CMDT) s’appelle Baba Berthé. Nommé mercredi en Conseil des ministres, l’ancien ministre du Développement rural sous la transition en 2012-2013 remplace Modibo Koné à ce poste.

GAO : Concertation sur la politique de sécurité alimentaire
Une concertation régionale sur la politique nationale de la sécurité alimentaire et nutritionnelle s’est tenue mercredi. Les participants sont venus de Kidal et de Ménaka pour participer à la rencontre. L’objectif de l’atelier était d’examiner les difficultés liées à la nutrition au nord du pays.

KOUTIALA : Rencontre sur le plan d’assainissement
Une trentaine de représentants d’organisations de la société civile et des services techniques échangent depuis hier matin sur le plan d’assainissement la localité. La session vise à dégager des stratégies d’assainissement à valider. La rencontre qui va durer 2 jours, a été organisée par le service d’assainissement de la localité.

PENURIE : A qui profite l’interdiction d’importation de poulets ?

Le mardi dernier ou jour d’Achoura, une date symbolique pour les fidèles musulmans, la surprise fut pour bien de Maliens de constater que le poulet se faisait rare et coûtait cher. Pour certains, cette pénurie s’explique par des mesures d’interdiction d’importation de la viande de volaille, prises par le ministre du Commerce suite à une forte pression de puissants fonctionnaires-aviculteurs au grand dam des consommateurs.

Dans les marchés de la ville de Bamako, le poulet se fait de plus en plus rare. Et quand on le trouve, il est extrêmement cher. Le prix du kilo varie entre 2250 et 2500 F CFA selon le marché. Alors qu’auparavant, il était cédé entre 1800 et 2000 F CFA le kilo par les importateurs.
Cette flambée soudaine s’explique, selon certains, par le fait que, depuis un certain temps, sous la pression de puissants fonctionnaires-aviculteurs déguisés en opérateurs économiques, la direction nationale du commerce et de la concurrence avec la complicité des services des douanes, s’est mise interdire l’importation de poulet. Laissant du coup le monopole du secteur aux aviculteurs locaux. Au regard du constat actuel, les fonctionnaires-aviculteurs n’arrivent plus à approvisionner le marché. Conséquence, la viande de poulet se fait rare et inaccessible par la bourse du malien lambda.
Pour un vendeur de poulet de chair au marché de Médine, « nous n’avons plus où nous approvisionner et nos clients se plaignent. Car ceux-là qui nous fournissaient nous disent qu’ils n’en ont pas en quantité ».
Pour un autre vendeur, « la demande est assez forte pour que ce marché soit concentré entre les mains des seuls aviculteurs locaux. En tout cas si nous continuons comme ça, la population va se révolter un jour », prévient-il.
Nos tentatives d’entrer en contact le ministère du Commerce été sans succès. En attendant, les consommateurs de poulets continueront à assister impuissamment à la flambée du prix de ce produit de grande consommation aussi longtemps que le marché restera entre les mains des fonctionnaires-opérateurs économiques.
Nous y reviendrons…
O. B. S.