bréves de l’Indicateur du Renouveau du 01/mar/2018

TERRORISME

Des renforts djihadistes venus de la de la Libye et peut-être même de la Syrie

Pour venir grossir les rangs des organisations terroristes  comme l’Etat islamique dans le Grand Sahara » (EIGS) dirigé par Abou Adnan Walid Sahraoui. Natif du Sahara occidental et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, (GSIM) est dirigé par le Malien Iyad Ag Ghali qui ont d’ailleurs scellé une alliance, différentes sources sécuritaires affirment que des combattants, quelques dizaines, seraient venus de l’extérieur, notamment de la Libye et peut-être même de la Syrie. Selon nos sources, parmi eux, des spécialistes de fabrication de bombes artisanales, mais redoutables, ainsi que des stratèges de la guérilla.

 

CRISE DU MALI

L’armée revient à Tessit

À Tessit, l’armée qui avait abandonné ses positions, a regagné finalement son poste hier mercredi. De sources militaires, les FAMAS avaient des problèmes de moyens logistiques raison pour laquelle elles ont replié. Elles sont revenues lourdement armées pour la sécurité des populations et de leurs biens. Selon des sources locales, tous les civils qui ont collaboré avec ces militaires avaient été obligés de quitter la localité par peur de représailles.

 

DOUENTZA

Les populations en colère après une descente des forces de sécurité

À Douentza dans la région de Mopti, un agent, des eaux et forêts a été abattu par un individu non identifié aux alentours du marché. Alertées, les forces de sécurité ont fait une descente dans la localité. Toutes choses qui ont provoqué la colère des habitants. Sur les ondes de Studio Tamani, un habitant de la localité sous anonymat, a dénoncé la violence des Famas qui ont poursuivi des civils jusque dans leurs familles.

 

CAMP I DE LA GENDARMERIE : L’ex-garde du corps de Sanogo évacué d’urgence après une crise

 

L’ex-garde du corps du chef de la junte militaire de Kati (le capitaine Amadou Haya Sanogo), le capitaine Christophe Dembélé, a été évacué d’urgence hier à l’infirmerie du camp après une crise dans sa cellule.

 

Incarcéré au Camp I de la gendarmerie, le capitaine Christophe Dembélé, poursuivi dans l’affaire des bérets rouges disparus le 30 avril 2012, n’est pas au mieux de sa forme. Le bilan de santé du capitaine Christophe Dembélé est même préoccupant.

Christophe Dembélé qui souffre de maux de ventre a passé la nuit dans les structures sanitaires jusqu’à 8 h du matin. Selon des sources proches du dossier, tout a commencé aux environs de 19 h la veille lors que le capitaine a signalé une crise.

Il a été aussitôt admis à l’infirmerie pour des consultations qui ont abouti à des injections. L’ex-bras droit de la junte militaire a regagné sa cellule. Mais ce retour ne dura pas longtemps puisque les surveillants ont vu le capitaine se tordre de douleur. Il passera ensuite une nuit blanche à l’infirmerie.

La gendarmerie aurait refusé de l’évacuer au service des urgences alors que la crise dépassait les compétences des agents de l’infirmerie du Camp I de la gendarmerie.

« C’est aux environs de 9 h que les papiers d’analyse ont été mis à la disposition des parents. Sa mort sera une fois de plus la responsabilité de la hiérarchie de la gendarmerie. Le directeur général de la gendarmerie et le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général seront interpellés si le capitaine Christophe Dembélé mourait en détention sans soin adéquat », a annoncé Mme Dembélé Fatoumata Dao, l’épouse du prévenu.

Bréhima Sogoba