Du 6 au 7 mai, la capitale malienne a accueilli une rencontre inédite entre les régulateurs de l’énergie du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Ce sommet marque la première concertation officielle dans le cadre de la Confédération des États du Sahel (AES), avec pour ambition de jeter les bases d’un cadre réglementaire commun en matière d’électricité et d’eau.
Harmoniser les politiques pour une transition efficace
L’un des objectifs centraux de cette rencontre est l’harmonisation des systèmes de régulation. Les participants se sont accordés sur la nécessité d’établir une feuille de route partagée pour aligner les politiques énergétiques nationales, notamment en matière d’intégration des énergies renouvelables. Cette coordination est perçue comme indispensable pour mener à bien la transition énergétique dans la région.
Une volonté politique forte
Le général de Division Abdoulaye Maïga, représentant du gouvernement malien, a souligné l’importance de cette initiative pour la souveraineté énergétique et le développement socioéconomique de l’espace AES. Il a salué la solidarité entre les trois États comme un levier clé pour construire un avenir commun.
Un projet stratégique porté par les chefs d’État
L’initiative s’inscrit dans une stratégie régionale plus large, portée par les dirigeants des trois pays. Elle vise à faire de l’AES un espace de stabilité, d’autonomie énergétique et de développement durable, dans un contexte géopolitique où la souveraineté devient un enjeu central.
Des résultats attendus dans les prochains mois
Les régulateurs se sont engagés à élaborer un mécanisme de régulation commun, destiné à réduire les coûts de l’énergie, améliorer l’efficacité du marché et accélérer l’adoption des énergies propres. Le cadre juridique unifié devrait être finalisé dans les prochains mois, selon les déclarations officielles.
Vers une souveraineté énergétique partagée
Avec cette première rencontre, les pays membres de l’AES envoient un signal fort de coopération et de coordination technique. En misant sur une vision commune et une gouvernance régionale renforcée, l’AES pose les fondations d’un avenir énergétique durable, solidaire et souverain.
La rédaction
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