ASSAUT POUR LA LIBERATION DE KIDAL Le SPN dénonce le massacre de ses militants

Le Syndicat de la police nationale dirigé par Youssouf Fofana ne décolère pas contre les autorités de la Sécurité en particulier contre le ministre de l’Intérieur, le général Sada Samaké. Il dénonce l’erreur du ministre de n’avoir pas doté suffisamment la police en mission à Kidal, ce qui pouvait, selon lui, éviter la mort de plusieurs policiers au front.

D’ailleurs, le SPN juge que le déploiement de la police à Kidal comporte des vices de forme. Toujours est-il que lors de l’attaque de Kidal par l’armée, le 21 mai dernier, plusieurs policiers ont péri, faute d’équipement, expliquent les leaders du SPN. Le Syndicat en ampute la responsabilité au ministre de tutelle qui n’aurait « pas approvisionné les contingents de la police à Kidal en faction en moyens indispensables depuis l’accord d’Ouagadougou, signé en juin 2013 ».

En outre, les syndicalistes continuent de dénoncer la suspension de salaire de certains policiers qui sont mort au front et réclament que toute la lumière soit faite sur la mort de ses hommes. La majorité des porteurs d’uniforme entre les mains des terroristes et rebelles serait des policiers. Leur nombre est estimé à une cinquantaine de personnes. Le SPN invite le gouvernement à œuvre à leur libération ainsi que celle des autres prisonniers de guerre.

Ousmane Daou
L’ Indicateur Du Renouveau 2014-05-28 04:14:27