Assainissement / Le projet de l’Apsc félicité

La construction de 74 puisards a réjoui le ministre qui a encouragé l’association, en faisant remarquer que leur réussite était aussi celle de notre pays, car le constat des projets qui marchent incite les bailleurs de fonds à continuer à nous aider. Le président de l’Apsc, Mamadou Sissoko, entouré des secrétaires administratifs, Mouctar Diarra et Mme Tounkara Ténen Soucko, du secrétaire aux relations extérieures, Adama Traoré et de plusieurs membres de l’association, a pris la parole pour dire que les débuts n’ont pas été faciles, mais que la sensibilisation a toujours été au cœur de leurs activités. Pour réussir un projet d’assainissement dans notre pays, a-t-il fait remarquer, il faut communiquer sans relâche, car le changement de mentalité ne se fait pas du jour au lendemain. Il a toutefois promis aux responsables de continuer sur la voie du travail et de l’information. Le président de l’Apsc nous a confié que d’autres réalisations, en l’occurrence le dallage et l’électrification de certaines rues de Sabalibougou figurent parmi les perspectives des autorités. Mouctar Diarra et Mme Tounkara Ténen Soucko ont précisé que ce projet consistait à construire des puisards modernes à l’intérieur des maisons des adhérents de l’association pour l’évacuation des eaux usées.

Des membres de l’Apsc ont bien voulu répondre à nos questions. Adama Kané, imam à Sabalibougou, a fait remarquer que les puisards sont fort utiles pour lutter contre les maladies et les moustiques. Sidi Diallo a soutenu qu’au début, deux personnes les avait appelés pour travailler au sein de l’Apsc, en leur proposant une cotisation de 200 Fcfa par mois. Aussitôt, il a vu l’utilité de l’œuvre qui diminuait les écoulements d’eaux sales dans les rues. Finalement ils ont accepté de relever le montant des cotisations à 1000 F Cfa par mois car, selon lui, le constat de l’assainissement était devenu évident. Souleymane Diarra, muezzin à Sabalibougou, a souligné que la propreté des rues facilitait son travail. Avant, il circulait la nuit dans de l’eau sale pour aller à la mosquée pour faire l’appel. Après la cérémonie de clôture de la visite, les membres de l’Apsc ont fait des vœux pour que l’entente et la solidarité continuent en leur sein.         

Baba Dembélé

Le Républicain 18/10/2011