Après son départ des PUR,Moussa Mara sera investi le week-end prochain à Kayes

Le parti Yèlèma avait quitté les Partis Unis pour la République (PUR) avec en toile de fond la désignation du candidat à l’élection présidentielle. Le Président du parti Yèlèma avait, en effet, eu des divergences de vue sur ce point avec ses homologues des autres partis membres de ce regroupement, né pour soutenir un seul candidat parmi eux.

Faute de trouver un consensus, les PUR ayant choisi à l’unanimité le Président de la CODEM, Housseini Amion Guindo comme leur candidat, Moussa Mara avait abandonné ses collègues. Désormais, lui-même est candidat. Et c’est à Kayes qu’il va se déclarer. Invoquant les raisons de ce déplacement, il a expliqué c’était une décision de son Congrès constitutif qui voulait le parti se déplace à l’intérieur du pays pour ses évènements majeurs. Cela, pour soutenir la politique de décentralisation de notre pays et de déconcentration de l’administration.

Moussa Mara pense que tout ne doit pas être concentré dans la capitale. «On ne veut pas d’un pays qui marche sur la tête », nous a-t-il affirmé au téléphone. Pour l’organisation de son congrès d’investiture, explique le désormais candidat de Yèlèma, le parti avait sélectionné des régions prêtes à recevoir l’évènement. «Parmi les régions, c’est Kayes qui a fait la meilleure offre, car, pour recevoir l’évènement, la région devait prendre en charge une part importante de l’organisation du congrès. La proposition faite par Kayes  était la plus intéressante. C’est pourquoi nous avons décidé d’y aller», a déclaré le maire de la Commune IV.

En ce qui concerne les raisons de sa candidature, Moussa Mara a souligné qu’il comptait réaffirmer le leadership jeune et défendre les idéaux de son parti. Car il croit savoir qu’un parti se crée pour la conquête du pouvoir. Il voudrait également mesurer l’électorat de Yéléma dans notre pays. C’est pourquoi il a souhaité que la compétition donne lieu à un débat franc et sincère et que le meilleur gagne. Pour notre part, nous lui souhaitons bon vent.

Youssouf Diallo

Le 22 Septembre 08/10/2011