Affaire des 50 millions refusés par DICKO Le gouvernement met fin à la machination

Suite au refus des 50 millions offerts à Mouhamoud DICKO dans le cadre de l’organisation
de sa journée de prière pour la paix et la cohésion sociale au Mali, le ministre de la
jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne, porte – parole du gouvernement, M.
Amadou KOÏTA était face à la presse le samedi, 09 février 2019 au CIGMA pour donner des
éclaircissements à travers une déclaration.
Dans la déclaration, le ministre KOITA a fait savoir que le gouvernement reconnaît avoir
octroyé un soutien moral et financier au Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) pour
l’organisation d’un rassemblement de recueillement et de prières pour le Mali. ‘’Le
gouvernement l’a fait par le passé, pour d’autres évènements et activités du HCIM, comme
pour d’autres organisations qui œuvrent à la consolidation de la cohésion sociale, de la
démocratie et du Vivre-Ensemble dans notre pays. Le gouvernement rappelle qu’il est l’objet
quotidiennement de sollicitations pour divers appuis émanant d’une variété d’organisations
maliennes. Nous avons toujours traité ces demandes avec beaucoup d’égards. En répondant à ces demandes d’aides, il n’a jamais été question d’autre chose que de gestes de solidarité
envers des organisations pas toujours dotées de budgets de fonctionnement conséquents. Il
n’a donc jamais été dans l’intention du gouvernement de tenter d’influencer quelque
responsable d’aucune organisation.
Le Gouvernement prend donc acte du fait que la rencontre du Haut Conseil Islamique du
Mali du dimanche 10 Février 2019, ne requiert pas d’assistance financière et formule ses
vœux de réussite à cette rencontre dédiée à la prière pour la paix au Mali’’, fera ressortir
Amadou KOITA dans sa déclaration. Toutefois, ajoute la déclaration, dans le contexte difficile
que traverse notre pays avec notre tissu social qui demande d’être ressoudé, nous appelons
l’ensemble des personnalités publiques au sens de la responsabilité. Cet appel à savoir raison
garder s’adresse particulièrement aux sentinelles morales que sont nos leaders religieux, les
chefs coutumiers, les leaders d’opinion et responsables à divers niveaux, à tenir des propos
qui aideraient le Mali en prêchant par l’exemple; par le bon exemple…