Affaire de la BICIM : La mise au point de la société Cissé Technologie

L’importance des sommes détournées (environ 800.0 00.000FCFA)  et la façon d’opérer compromettent irréfutablement le nommé A.T et les services de la BICIM. Ce sont ces faits graves qui ont poussé la société CISSE TECHNOLOGIE à porter plainte contre son comptable A.T. La justice a, par la suite, décidé de saisir un juge d’instruction pour mener toute l’enquête et déterminer le montant des détournements effectués au détriment de la société et situer toutes les responsabilités. C’est au cours des investigations menées par le juge d’instruction saisi que le nommé H. B, agent de la BICIM gestionnaire du compte de la société CTECH, a été inculpé dans un premier temps et laissé en liberté.

Mais depuis cette inculpation qui cependant pouvait permettre à M B .B de convaincre la justice de son innocence par des preuves solides, celui-ci n’a trouvé mieux que de s’adonner à toutes sortes de manœuvres pour bloquer l’instruction du dossier et «noyer le poisson» par des accusations et insinuations de tous ordres contre le juge, la société CTECH et les experts désignés par la justice dont les rapports ont clairement noté le manque, voire le refus de collaboration de la BICIM, principale banque de la société CISSE TECHNOLOGIE. C’est en toute légalité et non sans affirmer son attachement au droit, que le juge d’instruction révoqua le contrôle judiciaire auquel H.B était soumis et décida souverainement de son placement en détention.

Au lieu de collaborer à l’avancée de l’instruction judiciaire, H.B a délibérément choisi le chemin de la confrontation avec la justice pour des faits et agissements clairs et sans équivoques contre lesquels la seule parade est de collaborer en lui fournissant les preuves de son innocence et de celle tant criée sur tous les toits de son employeur, la BICIM SA. En transportant le dossier en instruction judiciaire dans la presse, en formulant des menaces sit-in ou de grève pour des faits aussi clairs que ceux évoqués plus haut, la BICIM et H. BORE visent à dessein de polluer l’environnement juridique du dossier et d’imposer leur refus de collaborer à la manifestation de la vérité, comme ligne de conduite. Les multiples demandes de mise en liberté provisoire même pour les profanes ne peuvent prospérer que lorsque la justice voit claire, qu’elle apprécie pour se prononcer en toute indépendance et toute connaissance de cause. C’est du reste à bon droit que l’arrêt de la chambre d’accusation  de la Cour d’Appel de Bamako du 05 août 2014 a confirmé l’ordonnance  de refus de mise en liberté provisoire des nommés A.T et H. BORE inculpés et détenus à ce jour.
Il est aisé de constater que ce détail important est délibérément occulté par H.B et ses acolytes du syndicat de la BICIM qui, en aucun moment, n’ont fourni la moindre caution ou garantie comme ils le prétendent. La société CISSE TECHNOLOGIE  s’étonne de l’agitation du syndicat des  banques qui n’est pas partie au procès et divulgue les propos diffamatoires à son endroit. Il est important de noter que CISSE TECHNOLOGIE, depuis le  déclenchement de cette affaire, n’a bénéficié de la moindre compassion à  fortiori protection de la BICIM à son endroit. Drôle de banque et de banquier !!!!

La société CISSE TECHNOLOGIE comme toute entreprise est aussi composée d’hommes et de femmes, chefs de familles. Le chantage à la justice est inacceptable et la société CISSE TECHNOLOGIE reste et demeure sereine et rigoureusement attachée au droit pour la sauvegarde de ses droits et intérêts.

Bamako le 19 Août 20 14
La Direction générale
Source: Le Reporter 2014-08-24 22:46:07