Actualité : Sommet de Ouaga / « Les voies de sortie de crise resteront prioritaires »

Parce que les crises que nous vivons sont de plusieurs ordres et de nature assez diverses que sont la crise institutionnelle, économique, la crise au nord du Mali, les problèmes de droit humains et de liberté», a-t-il dit. A ses dires, l’ampleur de la crise économique risque d’être fatale si des dispositions ne sont entreprises. Pour le vice-président de l’Adema Pasj, le résultat du gouvernement en trois mois prouve qu’il n’est pas à mesure de relever les défis. Par rapport à la crise au nord, le conférencier a souligné que les propositions de l’Adema seront mieux détaillées et structurées car constituent la priorité d’aujourd’hui.

Selon lui, on ne peut pas parler d’élection sans la résolution de la crise institutionnelle et la crise au nord. Le conférencier a signalé que le front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la république (Fdr) souhaite qu’il y ait une rencontre avec tous ceux qui vont à Ouaga avant le départ de la délégation.  Car dit-il : « nous savons ce qui nous oppose et nous savons également de ce qui nous unit, on ne va pas se donner en spectacle comme la dernière fois ». Iba a précisé qu’ils ne vont pas à Ouaga pour composer un gouvernement en 24 heures mais ce sera une question parmi tant d’autres en espérant apporter des résultats significatifs.

Est-ce que vous confirmez la présence de Dioncounda à Ouaga ?

Iba N’diaye a fait savoir qu’à la dernière nouvelle, le médecin de Dioncounda lui a déconseillé de faire le déplacement. Malgré la volonté de Dioncounda d’y être, il est peu probable  qu’il soit à Ouaga, après  l’avis de ses médecins.

Que dites vous par rapport à ceux qui pensent que le sommet devrait se tenir à Bamako ?

Le conférencier a fait savoir qu’il y a eu beaucoup de rencontres, mais l’essentiel se fera à Bamako car la solution à la malienne dépend des maliens eux-mêmes. Personne n’est fier de cette situation mais force est de constater que la médiation a permis de faire un pas. N’oublions pas que le Mali a fait des médiations aussi. Soyons ouverts, a dit le vice-président de l’Adema. Il a lancé un appel aux uns et aux autres de se donner la main pour qu’il y ait plus d’accalmie au Mali. L’occupation du nord n’est pas l’affaire des ressortissants du nord seulement car c’est une partie du pays aussi. C’est la raison pour la quelle l’Adema a pris part au sit-in du Coren observé le mercredi dernier au monument de l’indépendance.

Aguibou Sogodogo

Le Republicain