Accord cadre Cnrdre-Cedeao / La Csm invite la classe politique au dialogue


La Convergence pour Sauver le Mali est née de la fusion de deux grands regroupements : l’Alliance pour la Démocratie et la République (ADR) et l’Action  pour Sauver le Mali (ASM).  La CSM regroupe, aujourd’hui, 40 partis politiques et plus de 500 organisations de la société civile dont le CNID, la CODEM, YELEMA, MPJS, l’UFD, le PRP, le PCR, l’AMP, les PUR (15 partis politiques), l’UJMMA (125 associations), CAIM (40 associations), la ligue des Chorofas, le SYNACODEM…..Les grandes lignes de la CSM  insistent sur la nécessité du dialogue entre les Maliens pour un apaisement du climat social à travers la concertation afin que la sortie de crise soit effective. « La CSM n’a pas été créée pour un but politique, c’est pour sortir le pays des difficultés…

», a laissé entendre le président de YELEMA.  Dans la gestion de la crise que le Mali traverse actuellement, la CSM a choisi une position médiane qui met au centre toute discussion ou négociation en vue de sortir le pays de cette situation. Dans sa démarche, elle cherche à ramener les positions extrêmes à se retrouver afin de sauver le Mali. «  Nous avons comme ligne « le centre », nous devons éviter à notre pays un bain de sang. La CSM a rencontré les deux pôles pour trouver une solution ensemble », a indiqué Ben Fana Traoré, le président du PCR. La Convergence pour Sauver le Mali se réjouit de l’accord intervenu entre le Cnrdre et la Cedeao car ce document s’inspire en partie de son plan de sortie de crise remis au Cnrdre  le 04 avril 2012.

Cet accord évite un bain de sang que provoquerait l’affrontement entre les militaires maliens eux-mêmes, entre forces politiques et sociales opposées ou partisanes d’une intervention étrangère. Selon la CSM, l’accord propose une transition inclusive dans un ordre politique car l’ordre constitutionnel gérera difficilement la situation dans laquelle nous nous trouvons. Néanmoins des zones d’ombre sont analysées par la CSM en vue de faire des propositions pertinentes permettant de les dépasser. Ces zones d’ombres portent entre autres sur l’applicabilité de l’article 36 de la constitution de février 1992 ; le rôle et les pouvoirs du Cnrdre ; la prorogation du mandat des députés au delà du 10 août 2012 (fin de mandat) ; la détermination des organes de la transition et leurs pouvoirs respectifs. La Convergence pour sauver le Mali dit aussi réfléchir également sur les axes proposés dans l’accord cadre (critères de choix du premier ministre, feuille de route de la transition…) afin d’avancer rapidement et de manière consensuelle  vers la fin de la crise dans notre pays.

Madiassa Kaba Diakité

Le Républicain Mali 11/04/2012