Nous leur avons demandé et avons insisté la dessus : notre retour en classes dépend de la résolution de ces deux points avant la reprise. Nous avons exprimé aussi au président de la République notre souhait de revenir sur la décision de la scission de l’Université en quatre entités. Cela à notre avis, pour le bonheur du peuple malien.
Est-ce que les objectifs pour lesquels l’Université de Bamako a été fermée au mois de juillet dernier ont été atteints selon vous ?
Pas du tout. Je dirai qu’il y a eu fiasco. Les questions d’infrastructures, d’amphithéâtres et autres ne sont toujours pas réglées à présent. Imaginez que les facultés ont été fermées pour deux mois. Nous sommes au quatrième mois aujourd’hui, jusqu’à présent, elles ne sont pas ouvertes. L’année 2010-211 est blanche et la nouvelle année est à peu près blanche également.
Vous êtes donc dans une logique de synergie ou de discordance ?
Quelle synergie ? Nous, on est seuls. Ils n’ont pas voulu nous écouter.
Propos recueillis par Hadama B. Fofana
Le Républicain 05/12/2011
