Les travaux de la 78e session de l’Assemblée mondiale de la santé se sont ouverts lundi 19 mai au Palais des Nations à Genève, en Suisse. Le Mali y participe activement, représenté par une délégation conduite par la ministre de la Santé et du Développement social, le médecin Colonel Assa Badiallo Touré.
Accompagnée d’une équipe d’experts sectoriels, la ministre malienne prendra part aux discussions et travaux de commissions thématiques portant sur les grands enjeux sanitaires mondiaux, allant de la prévention des pandémies au renforcement des systèmes de santé dans les pays en développement.
Ce sommet annuel, organisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), rassemble les ministres de la Santé de 194 pays membres. Il constitue le principal organe décisionnel de l’agence onusienne, et un espace stratégique pour fixer les priorités sanitaires globales.
Une nouvelle direction pour la région Afrique de l’OMS
En marge de l’ouverture officielle, une session extraordinaire des États membres de la région Afrique s’est tenue le dimanche 18 mai au siège de l’OMS. Elle avait pour objectif de désigner un nouveau Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, à la suite du décès soudain du Dr Faustine Ndugulile en novembre 2024.
À l’issue des délibérations, c’est le Professeur tanzanien Mohamed Yakub Janabi qui a été désigné pour ce poste stratégique. Il était en lice face à trois autres candidats :
-
le Dr N’da Konan Michel Yao (Côte d’Ivoire),
-
le Dr Mohamed Lamine Dramé (Guinée),
-
et le Professeur Moustafa Mijiyawa (Togo).
La nomination officielle du Professeur Janabi sera soumise au Conseil exécutif de l’OMS, lors de sa 157e session prévue les 28 et 29 mai 2025. S’il est confirmé, il entamera un mandat de cinq ans, renouvelable une fois.
Une présence malienne engagée
Pour le Mali, cette participation témoigne d’une volonté politique affirmée de renforcer la coopération sanitaire internationale, d’accéder aux meilleures pratiques et de porter la voix des pays sahéliens dans les débats mondiaux sur la santé publique.
Dans un contexte où les défis sanitaires restent nombreux — entre résilience post-Covid-19, accès aux soins primaires et lutte contre les maladies endémiques —, la présence de la ministre Touré à Genève marque un engagement renouvelé en faveur du développement durable par la santé.
La rédaction
Diasporaction.