Les temps sont réellement durs pour les ex-rebelles. Ce n’est plus seulement avec leurs rivaux du Gatia, la force française Barkhane et les forces onusiennes, depuis la mort accidentelle d’un de leurs chefs militaires samedi, qu’ils ont maille à partir.
Ils vont désormais faire face à la colère des autorités nigériennes qui les tiennent pour responsables « de l’attaque contre un centre d’accueil de réfugiés maliens à Tazalit, dans la région de Tahoua, qui a fait 22 morts, des soldats nigériens exécutés d’une balle dans la tête ».
« Nous allons faire en sorte que cela leur coûte de plus en plus cher de mener ce genre d’attaque contre notre pays, contre nos soldats », menace Massaoudou Hassoumi, ministre nigérien de la Défense dont le pays a tenté, il y a 3 mois, de mettre fin à la tension entre les communautés Ifoghas et Imghads à Kidal.
Il ne reste que l’Algérie pour soutenir les alliés de leur protégé Iyad Ag Ghaly. Elle feint du coup d’ignorer que ces gens ont l’ingratitude chevillée au corps et n’hésitent jamais à retourner l’arme contre leurs bienfaiteurs.
DAK