CRISE MALIENNE Quatre travailleurs de la Croix-Rouge enlevés dimanche à Tenenkou

C’est un message publié sur leur page Facebook que le Comité international de la Croix-Rouge et de la Croix-Rouge Malienne ont annoncé hier l’enlèvement de 4 de leurs travailleurs dimanche aux environs de 19 heures par des hommes armés non encore identifiés dans le cercle de Tenenkou (région de Mopti). Un coup dur que l’organisation humanitaire qui venait juste de reprendre ses activités dans la région de Kidal après quelques semaines de suspension justement à cause des problèmes de sécurité.
« Des collègues du CICR Mali et de la Croix-Rouge Malienne ont été enlevés dans le cercle de Ténénkou, région de Mopti, le dimanche 14 mai 2017 aux environs de 19h. Ils se trouvaient sur place dans le cadre de l’évaluation de la situation humanitaire lorsque des individus armés non identifiés les ont obligés de les suivre.
« Nous sommes extrêmement inquiets pour nos collègues. Nous faisons tout notre possible pour comprendre ce qui s’est passé et pour obtenir qu’ils soient libérés sains et saufs, au plus vite et sans conditions », tentait hier de rassurer le chef de la délégation de la Croix rouge au Mali.
Toujours sur sa page Facebook, le CICR précise que son équipe était « sur place dans le cadre de l’évaluation de la situation humanitaire lorsque des individus armés non identifiés les ont obligés de les suivre ».
Un coup dur que l’organisation humanitaire qui venait juste de reprendre ses activités dans la région de Kidal après quelques semaines de suspension justement à cause des problèmes de sécurité. C’est la première fois que des travailleurs de la Croix-Rouge sont enlevés dans le centre du pays. Sinon en avril 2016, trois collaborateurs du CICR avaient enlevés dans la région de Kidal avant d’être libérés quelques jours plus tard.
Deux ans plus tôt, ce sont quatre membres de l’institution qui avaient été enlevés dans la même zone et libérés deux mois après. Pour le moment, le CICR n’a rien décidé pour la suite de ses activités au Mali.
Au moment où nous mettions sous presse, nous avons appris que les otages ont été libérés.
MD