«Yelema-yelema»

Moussa Mara serait-il un personnage flou, difficile à cerner ? Hier, il disait que le bilan d’IBK était catastrophique. Aujourd’hui, il dit que sa posture n’est pas de parler de X ou de Y. Ce qu’il a déjà fait. Candidat investi du Yelema, Moussa Mara, qui dit avoir de l’ambition pour le Mali, se retire de la course pour la présidentielle au profit de Cheick Modibo Diarra, un autre ancien Premier ministre du Mali sous la transition en 2012. Ce dernier peut être un bon technocrate, mais il demeure cependant un piètre politique. Il a brillé par ses incohérences, hésitations, et son amateurisme. Moussa Mara, lui, il est brillant, bon communicant, mais suffisant pour beaucoup. Il veut toujours être le premier, nous a confié en off, un politique malien qui connaît bien le personnage. Sa démarche est floue. Il risque gros. En termes de constance et de ligne politique, Moussa Mara n’a pas encore atteint la dimension d’Oumar Mariko encore moins de Zoumana Sacko. Il se dit «bâtisseur». Il  a même signalé le manifeste et refuse de bâtir avec «Les bâtisseurs». Où est la logique ? Où est la cohérence ? La politique,  c’est aussi l’éthique.