Ukraine–Russie : Erdogan salue les négociations et espère un sommet avec Trump

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié de « très, très important » le deuxième cycle de négociations directes entre la Russie et l’Ukraine, qui s’est tenu lundi, malgré un contexte marqué par l’intensification des frappes militaires.

La rencontre, d’un peu plus d’une heure, n’a débouché sur aucune avancée décisive vers un cessez-le-feu, mais a permis un accord sur l’échange de plus de 1 000 prisonniers de guerre et d’un « nombre très important » de corps de soldats tombés au front.

Vers un sommet tripartite ?

Dans une déclaration télévisée, Erdogan a réaffirmé sa volonté de jouer un rôle de médiateur actif. Il a exprimé le souhait d’organiser une rencontre au sommet entre les présidents russe et ukrainien, à laquelle pourrait également participer le président américain Donald Trump, récemment revenu au pouvoir.

« Le simple fait que la réunion ait eu lieu malgré l’incident d’hier est un succès important en soi », a-t-il souligné.

Frappes massives la veille des pourparlers

Ces négociations interviennent au lendemain de raids à longue portée spectaculaires des deux camps : l’Ukraine a lancé une attaque de drones contre plusieurs bases aériennes russes, tandis que la Russie a riposté avec sa plus vaste offensive de drones depuis le début de la guerre il y a trois ans.

Un mémo russe à l’étude

La Russie a remis à la délégation ukrainienne un document exposant ses conditions pour la fin du conflit, selon les responsables de Kiev. Le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov, qui menait la délégation, a déclaré qu’une semaine serait nécessaire pour étudier ce document, dont le contenu n’a pas été rendu public.

L’Ukraine a proposé de reprendre les négociations entre le 20 et le 30 juin.

La rédaction

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