SUITE AU MEETING DU 10 FEVRIER Des soutiens d’IBK s’insurgent contre Mahmoud Dicko

La salle de conférence de la Maison de la presse a servi de cadre à une conférence de presse des
faîtières des associations, organisations, mouvements et Clubs de soutien à Ibrahim Boubacar Keïta,
président de la République du Mali. Ladite conférence avait pour but d’attirer l’attention de l’opinion
publique nationale et internationale sur les propos incendiaires tenus par certains leaders religieux,
dont principalement l’imam Mahmoud Dicko, selon les termes des conférenciers. C’était lors d’un
meeting organisé par le Haut conseil islamique du Mali (Hcim) le 10 février dernier.
Nous étions le vendredi le 15 février 2019. Au présidium de la conférence, M. Mansour Cissé, président
des faîtières, M. Abdoul Niang, M. Boubacar Fané et d’autres présidents d’associations. Juste après le
protocole d’usage, les conférenciers ont fait observer une minute de silence à la mémoire des victimes
de la crise qui traverse notre pays.
Après quoi, le président Mansour Cissé a procédé à la lecture de leur déclaration sur la situation actuelle
du pays. Dans laquelle il a fustigé ouvertement le comportement « maladroit » de plusieurs leaders
religieux, dont le président du Hcim, l’imam Dicko. Selon lui, dans un pays comme le nôtre, les religieux
n’ont pas leur place en politique, mas plutôt dans la réconciliation des cœurs et des esprits.
Très en colère, M. Abdoul Niang a demandé aux différents leaders religieux de faire attention sinon
certains font l’apologie du terrorisme et qu’ils pourraient être poursuivis par la justice. Il a aussi demandé
à la justice de se saisir de certaines déclarations incendiaires qui se passent dans notre pays.
Il a déploré le meeting de prière pour le Mali, transformé par la suite en un lieu de déclarations
malsaines contre le président de la République et son Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga.
Selon lui, le meeting était destiné à déstabiliser le Mali et non pour une prière.
Pour sa part, Bouba Fané a abondé dans le même sens en comparant le pouvoir du président IBK à celui
d’Erdogan en Turquie.
Ousmane DIAKITE