Soutien au Comité de normalisation du Football La jeunesse de la Commune II de Bamako s’engage

Après la déclaration de soutien de la Coalition Patriotique pour le Mali (CPM), la jeunesse de la Commune II a emboité le pas le lundi 27 mars 2017. Ce jour, sur le terrain de l’hippodrome, les jeunes de la Commune II ont tenu un meeting de soutien au Comité de normalisation (CONOR) du football malien, dénommé l’action pour le soutien au Conor. Il a été présidé par le représentant du président du Conor, Amara Mallé Diallo.

Notabilités et populations de la CII, autres personnalités de marque du monde sportif, ont massivement pris part à l’événement.
«C’est soucieux de notre avenir et de l’image du Mali, nous fils du Mali de la CII avons décidé de nous mobiliser, pour soutenir indéfectiblement le Conor sans condition afin de donner un nouveau départ au football malien. Nous l’avons fait car il n’est un secret pour personne de l’énorme difficulté que traverse le football malien aujourd’hui.

Nous l’avons fait pour ne pas compromettre l’avenir de la jeunesse malienne. On l’a fait pour ne pas assister et enterrer le sacrifice consenti par nos pères Salif Kéita dit «Domingo», feu Mamadou Kéita dit «Kapi», Bakoroba Touré, Ousmane Farota», déclare le président de l’action pour le soutien au Conor de la Commune II, Youssouf Traoré. Avant d’inviter tous les maliens à se mobiliser aux côtés du Conor pour sauver le football malien. L’action, dit-il, ne se limitera pas seulement en Commune II.

«Nous allons travailler, faire tout pour que le soutien à l’endroit du Conor soit élargi sur l’ensemble du territoire national du Mali», ajoute Youssouf Traoré. Au nom du comité de développement de l’hippodrome, Youssouf Diabaté, a ajouté le soutien sa faille de l’hippodrome au Conor. Et Amara Mallé de remercier au nom de son président les initiateurs de cette action à l’intention du Conor. « On est des maliens et on est tous obligé de rester derrière l’Etat souverain du Mali. Car ce n’est pas un problème entre des personnes, mais un problème d’intérêt national », ajoute Amara Mallé.
H.B.F