Nonobstant la situation fâcheuse au sein du cyclisme malien qui serait dû à une manœuvre dilatoire orchestré par le Président du Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM), le président de la fédération malienne de cyclisme, Sidy Bagayoko est convaincu que cette discipline dans son pays saura désormais s’en sortir grâce à l’accompagnement de ses pairs au plus haut niveau. 

« Le cyclisme malien ne se sentira ni mal à l’aise, ni orphelin car ceux qui ont la destinée du cyclisme au plus haut niveau du monde ont une vision très dégagée sur lui » indique le président de la fédération malienne de cyclisme, Sidy Bagayoko dans son discours à la tribune du congrès de la CAC à Nairobi au Kenya.
Pour lui, cela s’explique par les nombreux matériels dont son pays, le Mali a déjà bénéficiés par l’entremise de la Confédération Africaine de Cyclisme (CAC) et de l’Union Cycliste Internationale (UCI) qui sont des signes annonciateurs des perspectives meilleures à venir. En effet grâce à ces deux organisations, le cyclisme malien a pu avoir des vélos, pièces de rechange, formation des athlètes, entraîneurs, mécaniciens, commissaires, entre autres.
L’heure pour le président Bagayoko d’être reconnaissant envers les uns et autres  » la CAC a tant agi pour le renforcement de capacités des dirigeants de notre organe dirigeant que nous nous sentons comme des privilégiés ». Et de remercier l’UCI pour son soutien dans la crise qu’il qualifie « d’artificielle malheureusement créée récemment au sein de la Grande Famille Cycliste du Mali par le Comité National Olympique et Sportif afin de déstabiliser notre bureau.
Les raisons, inavouables à tous points de vue, tiennent à des pratiques mafieuses tout simplement ». Il va jusqu’en profondeur en ajoutant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est le Président du Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM) qui est en réalité à la manœuvre.
« Au lieu de, conformément à l’esprit olympique connu de tous, promouvoir l’esprit de paix et de fraternité, il a plutôt choisi de créer dans la Famille cycliste Malienne une situation conflictuelle artificielle que rien ne justifie. Rien, si ce n’est la volonté vorace de continuer à faire main basse sur les contrats de sponsoring qui nous lient à certaines structures, notamment une compagnie de téléphonie qui a pignon sur rue au Mali » fustige-t-il.
Il clos son intervention en réitérant son invitation à l’endroit de l’UCI et de la CAC de continuer à soutenir le cyclisme malien afin de lui permettre de faire face aux pressions politiques et économiques auxquelles il est confronté.
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