SAN : Mauvaises récoltes

Les récoltes ont été mauvaises dans le cercle de San. C’est le constat qui ressort d’une rencontre d’évaluation des organisations paysannes encadré par Caritas-Mali. Cette mauvaise récolte est due à l’insuffisance des pluies. Les greniers de prévoyance appuyés techniquement par Caritas vont maintenir leur niveau de stockage.
BANAMBA : Visite gendarmerie
Trois jours après l’attaque de la ville de Banamba, le directeur national de la gendarmerie a effectué le 9 novembre 2016 une visite dans la localité. Cette mission a permis d’adresser les messages de soutien des autorités et également de constater les dispositifs sécuritaires mis en place par le département en charge de la sécurité des personnes et des biens.
ANSONGO : La formation des relais communautaires du district sanitaire
La formation des relais communautaires du district sanitaire d’Ansongo sur la prise en charge du diabète a pris fin le mercredi 9 novembre 2016. Vingt-deux relais ont pris part à cette rencontre. Cette session a permis aux participants de mieux sensibiliser et orienter les malades du diabète et les précautions à prendre.

REHABILITATION DU FLEUVE NIGER : Un projet estimé à 215 millions de dollars
Depuis le début de cette semaine, une rencontre sous-régionale réunie dans la capitale guinéenne Conakry, l’ensemble des pays riverains du fleuve Niger pour plancher sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour protéger et éviter à cet immense patrimoine hydraulique la pollution et l’ensablement. Le coût du projet est estimé à 215 millions de dollars.
Prenant sa source en Guinée, dans la région de la Haute Guinée, précisément à Faranah, le bassin du fleuve Niger qui traverse neuf pays de la sous-région ouest-africaine est aujourd’hui menacé par les activités humaines et l’avancée du Sahel. D’où la nécessité, selon les dirigeants des pays concernés, d’intervenir pour améliorer la résilience de son écosystème pour une gestion plus durable de fleuve.
Ce projet, qui va coûter la bagatelle de 215 millions de dollars, permettra, entre autres, la gestion des ressources naturelles du fleuve, l’adaptation des populations riveraines aux changements climatiques, la gestion intégrée des écosystèmes, la protection de la diversité, la restauration de la fertilité des sols, réalisation de micro barrage…
Le Mali, qui est l’un des principaux pays concernés par la dégradation de l’écosystème de ce fleuve, a déjà élaboré son plan domestique de résilience qui s’appuie également sur la lutte contre l’ensablement et la pollution, grâce à un appui budgétaire des partenaires techniques et financiers notamment la Banque mondiale.
Financial Afrik