RESOLUTION DE LA CRISE SOCIOPOLITIQUE AU MALI Vers la levée de l’embargo de la Cedeao ce vendredi

Il a fallu trois jours de discussions  Cedeao et Cnsp  pour rapprocher les positions. La médiation conduite par l’ancien Président de la république fédérale a eu des résultats probants avec le Comité national pour le salut du peuple. Ce qui pourrait favoriser une levée ou l’allègement des sanctions de la Cedeao contre le Mali.

 

D’abord, la médiation a demandé à voir Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta. Cela, afin de s’enquérir des conditions de sa détention, son état de santé. Cette demande a été acceptée par le Cnsp, sans difficultés. C’est pourquoi, la Cedeao a eu accès à IBK dès son arrivée. Ce dernier leur a confirmé qu’il a démissionné de son plein gré. Il remercie les militaires qui ont garanti sa sécurité durant tout ce temps. Avant d’ajouter qu’il n’est prêt à revenir aux affaires.

Quant à l’allègement des conditions détention d’IBK, cela a été accepté par le Cnsp. Et qu’il sera  gardé dans une résidence de son choix. Et pourra  se soigner à l’étranger. La Cedeao a garanti qu’il retournera au Mali en cas de besoin.

En ce qui concerne l’allègement des conditions de détention des personnalités détenues, le Cnsp a accepté cela également. Ils seront dans des résidences surveillées.

Quant à la mise en place d’une transition, les deux parties ont donné leurs points de vue sur la mise en place d’une transition démocratique au Mali. Mais aucune décision n’a été prise à ce niveau.

 

En ce qui concerne la levée des sanctions contre le Mali, le Cnsp a demandé à la Cedeao de lever les sanctions contre le peuple malien car sanctions ou pas, le peuple malien souffrait déjà dans son ensemble. Et que les sanctions ne font qu’aggraver la situation. La délégation de la Cedeao dite avoir pris bonne note. Et que le compte rendu des conclusions de ces rencontres seront faits aux chefs d’État de la sous-région lors du sommet extraordinaire prévu ce mercredi. Une décision  sera prise quant à la levée ou l’allègement ou non des sanctions contre le Mali.

André Traoré