Rentrée universitaire 2011-2012 / Le Ministre à l’écoute des syndicats

 

Ces rencontres qui se tiennent dans la salle de conférence dudit département, ont débuté  avec le bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) avec à sa tête Hamadoun Traoré (secrétaire général) le 12 décembre. Le lendemain (mardi 13 décembre), ce fut le tour du Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup) et la branche supérieure du Syndicat national de l’éducation et la culture (Snec) d’être reçus en même temps par la première responsable du département de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Dans son intervention, le Secrétaire général du bureau de coordination de l’Aeem, a évoqué les points qui tiennent à cœur les étudiants.

L’on note  la date exacte de la rentrée universitaire, la violation des accords de la rétrocession des campus par le Centre national des œuvres universitaires (Cenou), le retard accusé dans les rénovations des campus. Il a rappelé aussi le report du test d’entrée à l’Institut universitaire de gestion, la non publication des résultats de l’Institut polytechnique rurale (Ipr) de Katibougou (2010-2011) et de ceux de la Faculté des sciences et techniques (Fast) pour l’année académique 2009-210,  à cause des grèves internes des professeurs pour non satisfaction de leur revendication. Le secrétaire général du Snesup, Dr Abdou Mallé, a insisté sur la mise en oeuvre des accords signés entre le gouvernement et son syndicat, principalement les points sur l’alignement des salaires des enseignants du supérieur à leurs homologues de la sous région et la mise en place définitive de la nouvelle hiérarchie.

Le Snec, à travers son secrétaire général, Ismail Komé, a soutenu qu’il ne pouvait y avoir de changement profitable sans l’amélioration des conditions de vie des enseignants. Les syndicats ont demandé au ministre de résoudre les problèmes qui prévalent au sein des différentes structures pour éviter des perturbations. Auparavant, Mme Siby Ginette Bellegarde avait fait le point des préparatifs de la rentrée. Elle avait fait état des rénovations des Campus universitaires de la Fast, de l’Iug et de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (Fmpos). Ensuite, elle avait signalé la poursuite de la bancarisation des bourses, l’immatriculation des nouveaux bacheliers avec le démarrage des inscriptions depuis le 28 novembre dernier. Enfin, elle a mentionné la tenue d’un atelier à Ségou par le Cenou pour que dès la rentrée, les étudiants puissent être en possession de leurs trousseaux et bourses et la prise des dispositions pour mettre fin à l’insécurité et l’insalubrité au sein de l’espace universitaire.

Le ministre a dit avoir compris les préoccupations de ses interlocuteurs. Elle a promis de tout mettre en œuvre pour dégager les différends en cours pour que l’enseignement universitaire au Mali démarre pour de bon. Mais, a-t-elle insisté, tout le monde doit jouer son rôle. S’agissant de la date de la rentrée, la ministre a promis qu’elle se fera avant le 1er janvier 2012 sans toutefois donner de jour exact. Les discussions entre le ministre et la société civile sont prévues cet après midi au même endroit.    

Hadama B. Fofana

Le Républicain 14/12/2011