Primature: Choguel snobe Boubou

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Le Premier ministre, Dr. Choguel K. Maïga s’est rendu successivement, lundi dernier, chez les anciens Premiers ministres comme Soumana Sacko, Modibo Sidibe, Cissé Mariam Kaïdama Sidibé et Ahmed Ag Hamani, Moussa Mara, Soumeylou Boubèye Maïga. 

Selon la Primature, l’objectif de ces visites pour Choguel Kokalla Maïga est de prendre des conseils auprès de ses prédécesseurs afin de réussir sa mission à la tête du Gouvernement.

Et l’un des successeurs les plus récents se trouve être Dr Boubou Cissé.

Il a été poliment snobé.

Pour quelles raisons ?

Le mignon péché d’avoir gouverné sous IBK, fortement combattu par un mouvement, le M5-RFP, dont l’un des leaders attitrés se trouve être Dr Choguel Kokalla Maïg ?

 

INSECURITE AU CENTRE ET SURTOUT A DINANGOUROU 

Le cri de cœur des populations meurtries et abandonnées

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Pour lancer un cri de cœur aux nouvelles autorités de la transition sur la situation sécuritaire dans certaines localités du cercle de Koro, l’Association des dogons de la diaspora, à travers, Amadou Aya, a animé un point de presse le dimanche 13 juin 2021 au siège dudit regroupement. 

Deux points étaient à l’ordre du jour, la crise sécuritaire qui,  depuis 2012, s’est progressivement étendue vers le centre et les problèmes sur les réseaux de communication.

Dans son mot introductif, l’orateur du jour, Amadou Aya, non moins secrétaire général adjoint de la CODEM, rappelle que depuis 2012, le Mali est confrontée à une crise multidimensionnelle qui menace son existence.

Cette crise, selon lui, est la conséquence de plusieurs années de mauvaise gouvernance.

A ses dires, depuis quelques temps, plusieurs localités de la région de Mopti en général, et en particulier le cercle de Koro, sont sous embargo et d’autres sont sous menace des terroristes.

Il précise que Dinangourou étant le chef-lieu de deux grandes communes du cercle de Koro (Dinangourou et Koro), est en proie à une crise sécuritaire sans précédent, qui menace de l’effacer de la carte du Mali. Avant d’ajouter que depuis le 2 mai 2021, Dinangourou est  sous le contrôle  des terroristes, pour expliquer  que personne ne rentre et personne ne sort.

En soi, un blocus total de la zone. « Les 10 .000 habitants vivent une situation humanitaire d’extrême d’urgence. L’eau, les produits alimentaires, les soins médicaux… tout manque. 

Les animaux commencent à crever faute d’aliments.

La situation peut s’aggraver avec  l’hivernage qui s’installe », se désole-t-il.

Avant d’ajouter qu’il y a entre les mains des hommes armés, Paisal Goroun, des jeunes de Dinangourou, qui avaient tenté d’échapper au blocus.

Il a été pris en  otage depuis le 7 mai 2021 et Daouda Aya, un chef de famille enlevé dans son famille depuis plusieurs mois ».

et de laisser un cri de détresse à l’attention des autorités.

« Nous sollicitons les nouvelles autorités de la transition, la communauté internationale, les ONG et toutes les personnes de bonnes volontés, de venir en aide à cette population, qui meurt à petit feu et surtout aider à lever le blocus et donner à la population de Dinangourou, le droit à la libre circulation ».

Parlant des problèmes qui menacent les réseaux de communication, Amadou Aya dira que depuis le 28 mars 2021, les deux communes sont privées de voies d’accès et de communication, tant nécessaire pour les populations.

Il a rappelé que les réseaux de communication occupent un rôle de premier plan dans la lutte contre le terrorisme et dans la prévention de l’insécurité.

A l’en croire, en l’absence d’une couverture des réseaux téléphoniques, les terroristes vaquent aisément à leurs crimes et ne sont susceptibles d’aucune dénonciation par les villageois, ni combattus par militaires censés les traquer à longueur de journées.

Et d’indiquer que chaque fois que les opérateurs de ses réseaux essayent de mettre de l’ordre, des terroristes viennent emporter leurs matériels.

Selon certains ressortissants de la région, cette crise serait née du conflit entre deux frères du même village de Sarri.

Et ce conflit s’est généralisé avec les évènements de mars 2012, qui ont contribué à la prolifération des armes et à la création de groupes armés non identifiés.

« Nous avons assisté aux assassinats ciblés et aux massacres de paisibles populations », déplore-t-il.

Avant de conclure que les responsables des différents villages de Domno se sont rencontrés plusieurs fois à Douari (commune de Dinangourou) sur la situation, mais, regrettent-ils, la situation reste très préoccupante.

A cet effet, ils ont lancé un cri de cœur aux nouvelles autorités pour le retour de la stabilité dans leur zone.

Lamine BAGAYOGO