PRIMAIRES A L’ADEMA : L’avenir du Parti dépendra du choix du candidat

Cette situation, contrairement à ce que certains pensent, est normale et témoigne de la volonté du Parti Adéma d’imprimer une culture démocratique dans l’apprentissage du choix d’un candidat aux élections présidentielles. Tout grand parti, comme l’Adéma, doit regorger de nombreux cadres présidentiables à qui l’on doit accorder le droit d’exprimer leur volonté de postuler pour la candidature du Parti. C’est ce que le parti Adéma a compris et a mis en place une procédure de désignation du candidat devant défendre ses couleurs aux présidentielles de 2012.

Dans le cadre cette procédure de désignation du candidat de l’Adéma aux élections présidentielles de 2012, à la date de clôture du 20 juin 2O11, huit (8) candidats ont déposé leurs dossiers de candidature. Il s’agit d’ Ibrahima N’Diaye appelé affectueusement Iba 1er vice-président du Parti, Dioncounda Traoré président du parti, Sékou Diakité 2e vice-président, Youssouf Kamaté (NDRL : disqualifié par le comité de vérification et de validation des candidatures), Tiéoulé Koné membre de la section de Kita, Harouna Bouaré membre de la section IV du district de Bamako, Ousmane Traoré et  Marimantia Diarra secrétaire général du Comité Exécutif. Mais, le dossier de Monsieur Youssouf Kamaté n’a pas été retenu par la commission de dépouillement.

Cette étape franchie, le CE Adéma, doit proposer parmi les sept (7) candidats, un candidat pour la conférence Nationale prévue le 30 juillet 2011. Aujourd’hui, la question est de savoir sur quels critères les membres du Comité Exécutif (CE) doivent se baser pour proposer un candidat. En tous les cas, il faut garder à l’esprit que leur choix doit être guidé par les objectifs principaux suivants : proposer un candidat à la Conférence nationale dans le souci de remporter les élections présidentielles de 2012.

Pour opérer leur choix, ils doivent donc sonder les militants Adéma et l’opinion publique pour savoir qui des sept (7) candidats est le mieux perçu par l’opinion nationale. Car, choisir un candidat pour l’Adéma ne saurait être une fin en soi pour les membres du CE. Ils doivent dépasser le stade des clivages internes et s’efforcer de faire en sorte que leur choix ne soit pas en contradiction avec la volonté de la base. En tous les cas, de leur choix dépendra l’avenir du Parti.

Il faut maintenant que tous les candidats à la candidature de l’Adéma s’engagent pour une compétition  transparente et respectueuse pour l’unité et la cohésion du Parti. En tenant compte  de l‘expérience de 2002, l’Adéma est condamné à aller uni et en rang serré pour les élections de 2012.

Amadou Tall, militant Adéma, Sangarébougou

L’ Indicateur Renouveau 01/07/2011