PRESIDENTIELLE 2013 : Des candidats félicitent IBK Droit de réponse des FARE An ka wuli

Modibo Sidibé, le président du parti Fare.

Dans un droit de réponse que Les FARE nous adresse, suite à notre article : « Dr Oumar Mariko, la junte militaire et l’élection d’IBK en 2013/Le grand déballage ! », le parti apporte la précision qu’il a refusé de voler au secours d’une victoire dont on savait certaine parce que les élections étaient parasitées dès le départ par la présence pesante de la junte militaire et d’une transition partiale. Selon ce droit de réponse que nous publions, « En aucun moment, dans aucune circonstance, les FARE n’ont apporté leur soutien à l’élection du candidat Ibrahim Boubacar Kéïta dès le premier tour ainsi que le voulaient la junte militaire omniprésente dans les rouages de l’Etat en particulier à la tête du ministère de l’Administration territoriale ». Lisez

Droit de réponse

Monsieur le Directeur de Publication du Journal Le Républicain

Monsieur le Directeur,

Je vous saurais gré de bien vouloir insérer dans votre journal en guise de Droit de réponse ce qui suit :

C’est avec une grande surprise que les militants (es) et les responsables des Forces Alternatives et le Renouveau et l’Emergence (FARE) ont lu dans votre livraison du 27 octobre 2016, sous la forme d’encadré, à l’article intitulé «Dr. Oumar Mariko, la junte militaire et l’élection d’IBK en 2013 : le grand déballage» qu’au lendemain du premier tour des élections présidentielles de 2013, le candidat du notre parti aurait apporté son soutien, à l’instar de certains candidats, à l’élection du candidat Ibrahim Boubacar Kéïta dès le premier tour.
Le parti FARE dément catégoriquement cette affirmation en ce qu’elle est dénuée de tout fondement.

Les Maliens se souviennent de la position du candidat des FARE emprunte de respect de notre engagement à soutenir le candidat issu du FDR arrivé au second tour. Les FARE ont scrupuleusement respecté cet engagement moral et politique, refusant ainsi de voler au secours d’une victoire dont on savait certaine parce que les élections étaient parasitées dès le départ par la présence pesante de la junte militaire et d’une transition partiale.

En aucun moment, dans aucune circonstance, les FARE n’ont apporté leur soutien à l’élection du candidat Ibrahim Boubacar Kéïta dès le premier tour ainsi que le voulaient la junte militaire omniprésente dans les rouages de l’Etat en particulier à la tête du ministère de l’Administration territoriale.
Je vous pris de recevoir monsieur le Directeur de publication l’expression de mes sentiments distingués.

Bamako, le 31 Octobre 2016

Pour le SEN des FARE

Le Premier vice-président

Souleymane KONE
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Notre commentaire

Monsieur le Premier vice-président des FARE, dans le droit de réponse que nous avons le plaisir de publier, vous apportez la précision que les Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE) ont refusé de « voler au secours d’une victoire dont on savait certaine parce que les élections étaient parasitées dès le départ par la présence pesante de la junte militaire et d’une transition partiale » et qu’en aucun moment, dans aucune circonstance, les FARE n’ont apporté leur soutien à l’élection du candidat Ibrahim Boubacar Kéïta dès le premier tour ainsi que le voulaient la junte militaire omniprésente dans les rouages de l’Etat en particulier à la tête du ministère de l’Administration territoriale.
Dans notre parution du 27 Octobre à laquelle vous faites référence, nous avons effectivement reproduit en encadré, un article et une lettre publiée chez nos confrères de Les Echos et Le 22 Septembre en 2013, après le premier tour de l’élection présidentielle. Dans l’article de la rédaction de les Echos, sur le site de MaliActu.net en date du 1er aout 2013, il est clairement indiqué que « Le candidat Ibrahim Boubacar Keita a reçu les félicitations de concurrents à l’élection présidentielle du 28 juillet 2013. Il s’agit de Dramane Demblé (Adéma/PASJ), Me Mountaga Tall (Cnid/Fyt), Choguel Kokala Maïga (MPR) et Modibo Sidibé (Fares). Tous reconnaissent la victoire d’Ibrahim Boubacar Keita à l’issue du 1er tour de l’élection présidentielle tenue le dimanche 28 juillet ». Aucun démenti n’avait été apporté à cette affirmation jusqu’à la publication de notre article : « Dr Oumar Mariko, la junte militaire et l’élection d’IBK en 2013/Le grand déballage ! » du 27 Octobre 2016. Mieux vaut tard que jamais dit-on. En effet, « le parti FARE dément catégoriquement cette affirmation » que « le candidat de notre parti aurait apporté son soutien, à l’instar de certains candidats, à l’élection du candidat Ibrahim Boubacar Kéïta dès le premier tour ». Dont acte.
La Rédaction Le Républicain