Préparatifs du Sommet Afrique – France:Comment assainir Bamako avant cette rencontre?

BKO Sale

La question était au centre d’une réunion, hier mercredi, au siège du Comité d’organisation, dans le même bâtiment que le CGSP. Au cours de cette rencontre, le Président Abdallah Coulibaly s’est entretenu avec la Commission Assainissement mise en place à cet effet.

Celle-ci regroupe les représentants des 6 Communes et du Gouvernorat du District de Bamako et ceux des départements en charge de la Jeunesse, de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable et du CNJ.

Comment assainir notre capitale pour accueillir nos hôtes de marque à l’occasion de ce sommet, qui regroupera à Bamako le Président français, François Hollande, et les 52 chefs d’Etat africains? La question a tout son sens, quand on connait le degré de saleté de notre capitale.

En effet, selon le Président du Comité d’organisation du Sommet Afrique – France, «Bamako est une honte sur le plan de l’assainissement, comparativement à certaines capitales, notamment Kigali ou même Ouagadougou, tout près. Nous ne devons pas travailler uniquement pour le Sommet.

Nous devons travailler, de façon durable, à ce qu’il y ait un changement de comportement. Il ne faut pas rendre propre uniquement les trajets sur lesquels les chefs d’Etats vont passer». Selon lui, l’assainissement est l’affaire de tous.

C’est pourquoi il prône l’implication de tout le monde, au même niveau et a insisté pour qu’il soit fait appel à des compétences externes pour aider le Comité. Le Président Coulibaly a également mis l’accent sur la sensibilisation en direction des populations.

Comme mesures incitatives, il a proposé de valoriser les initiatives personnelles en matière d’assainissement, citant notamment l’exemple de l’ancienne ministre de la Culture, l’altermondialiste Aminata Dramane Traoré et le prix «Madame propre».

Séance tenante, les membres de la Commission on formulé des ébauches de solutions pour assainir notre capitale. Certains ont demandé l’implication des communautés, des associations et des GIE qui sont déjà dans le domaine de l’assainissement.

Les représentants des collectivités ont fait des rappels de leurs expériences en la matière. Le Président du Comité d’organisation a instruit à tous de rassembler les initiatives pour créer une synergie afin d’élaborer un plan d’actions pour l’assainissement de notre capitale.

Youssouf Diallo

Source: « Le 22 Septembre » 05/11/2015