Pour non respect des engagements pris par le Ministre Mountaga Tall:Le Snesup renouvelle sa grève il

Le comité syndical du Snesup de l’Iug, a animé le vendredi 13 février 2015, à l’hôtel Plazza de Hérémakono, une conférence de presse. Tenue par le Secrétaire général par intérim du comité, Waly Badji Sissoko, le secrétaire aux relations extérieur, Alassane Sidibé, le secrétaire aux revendications, Boubou Doucouré, le secrétaire à l’organisation, sacko, le but de la conférence était d’informer à travers la presse l’opinion nationale de la reprise de sa grève illimitée le 10 février 2015. Grève illimitée déclenchée le 16 Octobre 2014, mais suspendue par le comité syndical Snesup de l’Iug à la demande du Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Me Mountaga Tall. Pourquoi la reprise de la grève illimitée ? «Nous reprenons la grève illimitée que nous avons suspendu, par ce que nous avons constaté  que le ministre Mountaga Tall  n’a pas respecté, honoré les engagements pris à notre endroit.

Il nous dit de suspendre la grève et qu’il allait dans un mois tout mettre en œuvre pour trouver une solution à notre doléance, qu’est seulement le paiement  de nos  arriérés d’encadrement de mémoire des étudiants de l’année académique 2011-2012, et celle de 2012-2013 de plus six cent dix neuf millions (619.000.000 Fcfa) pour près de 200 enseignants. Des enseignants, il faut ajouter dont la majorité sont des vacataires (qui n’ont pas de salaire que ça). Après un mois passé, on n’a vu ni le ministre Tall, ni ses émissaires, ni un mot de sa part pour nous. C’est ainsi que notre base, pour qui nous sommes-là, nous a demandé de reprendre la grève.

Et nous l’avons exécuté sans murmure», a déclaré le secrétaire général par intérim du comité snesup de l’Iug, Waly Badji Sissoko. «Nous iront jusqu’au bout, car on a l’impression qu’aucune bonne foi n’a été manifestée par les autorités. On est des parents, mais tout travail mérite un salaire», a ajouté le secrétaire aux revendications, Doucouré. «Si on ne fait pas la grève pour défendre nos droits, c’est un manque de considération pour nous-mêmes d’abord, et à l’égard de notre base qui nous a porté sa confiance», a indiqué Alassane Sidibé, secrétaire aux relations extérieur.

Le moins que l’on puisse dire, cette reprise de grève illimitée  complique davantage la normalisation et l’accalmie au sein de l’Iug. Avec cette grève, les premières et deuxième années de l’année universitaire 2013-2014 n’ont pas validé ou bouclé encore leur année. Et les premières années de l’année universitaire 2014-2015 n’ont pas encore commencé les cours. A quand la fin de cette situation qui peut compromettre sérieusement la validation de l’année si rien n’est fait et à temps.

Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain-Mali 2015-02-16 00:10:25