Mobilisation de la diaspora turque au Manitoba pour aider les victimes du puissant séisme

Aerial photo shows the destruction in Hatay city center, southern Turkey, Tuesday, Feb. 7, 2023. Search teams and emergency aid from around the world poured into Turkey and Syria on Tuesday as rescuers working in freezing temperatures dug — sometimes with their bare hands — through the remains of buildings flattened by a magnitude 7.8 earthquake. The death toll soared above 5,000 and was still expected to rise. of collapsed buildings across the region. (IHA via AP)

Les membres de la communauté turque de Winnipeg ressentent toujours un choc et de la tristesse à la suite du puissant tremblement de terre qui a frappé le pays lundi. Ces ressortissants essayent de trouver des moyens d’aider les personnes touchées par cette catastrophe mortelle.

La maison des proches de Songul Bozat-Emre dans la ville d’Adiyaman, au sud-est de la Turquie, faisait partie des résidences détruites par ce séisme.

Mme Bozat-Emre a appris, lundi, que sa nièce et son neveu étaient morts. Depuis, elle a appris que son cousin et sa femme se trouvent sous les décombres.

Ils n’ont pas accès à l’eau potable et l’assainissement se dégrade. Les hôpitaux sont pleins de corps , déclare Allan Emre, le mari de Songul Bozat-Emre.

Il a parlé avec sa belle-mère, son beau-frère et sa belle-sœur. Il a dit que sa famille en Turquie essaie de rester forte malgré les circonstances.

Tous les habitants d’Adiyaman sont désormais sans abri, et les routes sont couvertes de débris.

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Radio-Canada

Publié hier à 18 h 49

Les membres de la communauté turque de Winnipeg ressentent toujours un choc et de la tristesse à la suite du puissant tremblement de terre qui a frappé le pays lundi. Ces ressortissants essayent de trouver des moyens d’aider les personnes touchées par cette catastrophe mortelle.

La maison des proches de Songul Bozat-Emre dans la ville d’Adiyaman, au sud-est de la Turquie, faisait partie des résidences détruites par ce séisme.

Mme Bozat-Emre a appris, lundi, que sa nièce et son neveu étaient morts. Depuis, elle a appris que son cousin et sa femme se trouvent sous les décombres.

Ils n’ont pas accès à l’eau potable et l’assainissement se dégrade. Les hôpitaux sont pleins de corps , déclare Allan Emre, le mari de Songul Bozat-Emre.

Il a parlé avec sa belle-mère, son beau-frère et sa belle-sœur. Il a dit que sa famille en Turquie essaie de rester forte malgré les circonstances.

Tous les habitants d’Adiyaman sont désormais sans abri, et les routes sont couvertes de débris.

« ILS N’ONT PAS DE VÊTEMENTS APPROPRIÉS. C’EST EXTRÊMEMENT DUR, CAR IL FAIT FROID. »

— Une citation de  Allan Emre, ressortissant turc

Dans le but d’aider les victimes de ce tremblement de terre, sa belle-sœur Lisa Emre a lancé une campagne sur la plateforme de sociofinancement GoFundMe pour aider les habitants du sud-est de la Turquie.

Elle souhaite apporter son aide au plus grand nombre de personnes possible, y compris aux membres de la famille élargie.

Il n’y a pas d’abri, il n’y a pas de nourriture, il n’y a pas de vêtements, il n’y a pas d’eau. Nous ne savons pas quand les ressources seront là , souligne-t-elle.

Je sais que plusieurs pays se sont mobilisés, mais nous voulons être en mesure de nous assurer que nous concentrons nos efforts sur les régions qui pourraient être légèrement négligées , précise-t-elle.

La mobilisation s’élargit

À l’image de la famille Emres, Aykut Guney essaie de collecter des fonds pour les personnes touchées par ce puissant tremblement de terre.

Originaire de Hatay, la région la plus méridionale du pays, M. Gurney vit à Winnipeg depuis plus de dix ans et il est membre de la Société turco-canadienne du Manitoba.

J’ai l’impression que c’est la seule chose significative que je puisse faire d’ici , indique-t-il.

De son côté, Isil Colakoglu rassemble des fournitures à envoyer dans la zone touchée par ce tremblement de terre.

Mme Colakoglu a de la famille qui vit dans l’est du pays, près de Kahramanmaras.

Elle dormait dimanche soir lorsque son mari l’a réveillée pour lui annoncer la mauvaise nouvelle.

Cela nous affecte mentalement. Alors quand j’ai entendu ça, j’ai tremblé. J’ai commencé à pleurer. J’ai demandé, est-ce qu’il y a des morts ?  , raconte-t-elle.

Elle essaie de rester en contact avec ses amis restés en Turquie, mais admet que ce n’est pas facile.

La Société turco-canadienne du Manitoba travaille également avec le consul général à Toronto, afin de trouver d’autres moyens de soutenir le pays à la suite du drame.

Avec les informations de Nathan Liewicki

Source: ICI Manitoba