Mali/Ghana

 

 

Ayant tous remporté leur première confrontation, Maliens et Ghanéens, sont tous déterminés à enregistrer un résultat positif encore. Cela, pour prendre largement une option sérieuse pour la qualification au second tour de la Can. La tâche ne semble pas être facile pour l’une et l’autre formation. Mais, pour atteindre leurs objectifs, elles doivent toutes, tout mettre en œuvre pour s’imposer. A défaut, enregistrer un nul pour espérer se qualifier.

Cédric Kanté et ses camarades l’on dit. « Nous allons prendre tous les matchs au sérieux ». Pour parvenir à bout des Ghanéens donc, ils doivent d’abord compter sur le collectif. La cohésion, la solidarité, l’union, l’envie, l’enthousiasme, qui ont prévalu entre eux lors du premier match, doivent continuer, sinon se renforcer même plus. Seul gage pour une équipe, afin de réaliser des résultats. Bien que l’équipe ait souffert contre la Guinée, elle est parvenue à s’en sortir grâce à sa cohésion. A côté du collectif, ils doivent mettre en application leurs qualités individuelles.

D’autres améliorations doivent être apportées par Alain Giresse à son équipe.

Contrairement au premier match dans lequel ses joueurs se sont créés peu d’occasions de but, l’on devrait voir le contraire dans ce duel : une attaque tranchante des opportunités de buts. Le milieu de terrain qui doit chercher à jouer plus par devant qu’en arrière. Longtemps resté dans le doute, la confiance est revenue aujourd’hui dans la case des Aigles avec leur bonne entrée dans la compétition. En revanche, le Ghana, cité parmi les favoris de la Can a effectué une rentrée timide avec sa coutre vers la victoire, sans convaincre contre l’un des petits poucets de la Can (le Botswana). Cela a été sanctionné par l’expulsion de son défenseur central John Mensah par carton rouge. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la confiance semble changer de camp. Au Mali d’exploiter l’occasion ! Mais, il doit savoir que le Ghana est certes une équipe moins riche en individualité, mais qui a un collectif très impressionnant.

C’est dire qu’il ne doit aucunement être minimisé par les nôtres. Quand nous bouclions cet article, aucune blessure n’était signalée du côté des Aigles. A Bongo ville, nous signale-t-on, c’est la concentration chez les joueurs. Soulignons qu’en cas de victoire de la part de Cédric et de ses coéquipiers ce samedi, ils seront sûrs .de terminer à la première place de la poule. C’est dire qu’ils resteront à France Ville même s’ils joueront leur troisième confrontation à Libreville contre le Botswana

Hadama B. Fofana, envoyé spécial à France ville

Le Républicain Mali 27/01/2012